Roméo et Juliette : Petits ballets russes
Loin d’avoir été à la hauteur des attentes, les Grands Ballets Russes ont déçu avec leurs décors tristement minimalistes (des projections pixélisées, un petit lit et un ridicule balcon) qui ne rendaient pas justice aux prouesses des danseurs. Fallait faire abstraction du manque évident de budget, et regarder la scène avec nos yeux d’enfants, pour apprécier le talent des interprètes qui s’exécutaient sur une bande sonore d’une qualité discutable. On a quand même remarqué Eugeniu Tcaci (Mercutio), qui volait par moments la vedette à Roméo, campé par un Anatolie Ustimov très peu charismatique mais incroyablement fort techniquement. C’est toutefois la ballerine Natalia Balan (Juliette) qui nous a vraiment captivée, du début à la fin, de par son extrême délicatesse.