Bruno Coppens : Histoire de Belge
Scène

Bruno Coppens : Histoire de Belge

L’humoriste belge Bruno Coppens termine la tournée de son dernier solo avec un détour par le Québec, qu’il dit tant aimer. Humour courtois.

Après un premier passage remarqué au Festival Juste pour rire, qui l’a amené par la suite à tourner jusqu’en Gaspésie, Bruno Coppens nous revient pour défendre Dans ma terre happy, un monologue sur canapé de près de deux heures entre son psy imaginaire et lui. Une dynamique sur scène qui permet à Coppens de jouer avec les mots à l’infini pour livrer une critique sociale, une formule qui plaît de notre côté de l’Atlantique: "Mes blagues rejoignent le public d’ici parce que les ressemblances entre nos deux peuples sont flagrantes, et j’adore m’amuser à le souligner sur scène." Dans cette production qui prend l’affiche une quinzaine de soirs dans la Belle Province, on rit de la destinée de Sarkozy, de l’État belge en déroute et de l’extrémisme islamique, mais aussi de Pauline Marois et d’autres préoccupations locales, car Coppens a travaillé avec Pierre Légaré, lui aussi tripoteur de langue, pour l’adaptation franco-américaine de ce one man show trimbalé dans toute l’Europe depuis quatre ans.

Actif sur scène, à la radio et à la télévision au pays de Tintin, ce fils d’une mère flamande et d’un père wallon confie que le segment québécois de Dans ma terre happy est "une queue de tournée" planifiée par amour pour le chaleureux Québec, même en ce frisquet mois de février. "Le public québécois est enthousiaste. On sent immédiatement que les gens désirent que cela se passe bien entre l’artiste sur scène et eux…" Une ouverture qu’il exploitera dans cette troisième virée québécoise en carrière, surtout que son style rappelle, costume et maquillage en moins, le mythique Sol immortalisé par le tant regretté Marc Favreau.