Festival Danse Canada : Parcours pancanadien
Le Festival Danse Canada, une fenêtre sur la production culturelle du pays ouverte depuis 1987, propose une programmation 2012 censée allumer votre passion. Morceaux choisis.
Quelques semaines après que nos institutions artistiques ont servi les derniers morceaux de leur saison régulière, le Festival Danse Canada revient du 8 au 16 juin, investissant avec ardeur l’intervalle qui précède les grands événements extérieurs de l’été. Puisque les esprits s’allègent à mesure que les journées, elles, s’allongent, ajustons-nous en mode découverte, question de dansotter d’un incontournable de la programmation à l’autre.
Les vitrines, prévues les 8 et 9 juin à la Cour des arts, constituent une façon efficace – et relativement peu dispendieuse – de s’initier au travail accompli par les artistes évoluant auprès de certaines des écoles de danse les plus prestigieuses au pays. Pour son titre fripon, nous retiendrons, lors de la soirée inaugurale, Vie et mort de l’élégance, une chorégraphie de Marie Béland réalisée pour l’École de danse contemporaine de Montréal et traitant des effets du temps sur nos interactions.
Toujours ludique, au Studio du CNA, le doublé Pissing Off the Neighbours et Quickstand est à indiquer au calendrier en date du 11 juin. Le premier, un solo créé et interprété par Hari Krishnan, combine, dit-on, « promesses non tenues, explosions tapageuses, collisions loufoques et fétiches de pieds« . Le second, du même artiste, explore, au moyen d’un groupe de 10 danseurs masculins, les neuf sentiments de base de la danse indienne.
Du Montréalais George Stamos, Liklik Pik, le 13 juin à La Nouvelle Scène, est un duo pour deux hommes évoquant le pouvoir animal du corps humain. « Ces gars sont des cochons« , indique la brochure, dans laquelle on nous avertit que la pièce peut contenir autant des noix que d’autres surprises…!
Dernier arrêt: l’intrigant Analogy for Solid Bones, qui nous ramène au Studio du CNA le 15 en soirée. Sa créatrice, Lisa Phinney Langley, a fait des études en sciences de l’environnement, formation qui lui a inspiré, notamment au fil de ses recherches sur le terrain, cet exercice organique, scientifique et artistique. En nomination pour le Prix chef-d’oeuvre de la lieutenante-gouverneure de la Nouvelle-Écosse en 2010, Lisa Phinney Langley a fait appel à sept danseurs qui s’exécutent au son d’une oeuvre au piano de Sageev Oore.