Stéphane Rousseau : Confidences (très) intimes
Scène

Stéphane Rousseau : Confidences (très) intimes

Crise de la quarantaine pour Stéphane Rousseau? Les confessions de Rousseau, son quatrième spectacle, semble nous donner raison. Laissons au principal intéressé le soin de se défendre.

Dans Les confessions de Rousseau, l’humoriste multifonction convoque son public à une catharsis qui découle de confessions tantôt crues mais rigolotes, tantôt tristes mais pleines d’espoir. "On parle de moi un peu plus profondément, cette fois-ci. Je m’attarde à ce qu’il y a eu de bon dans ma vie et aux moments un peu moins glorieux. Tout ça dans la bonne humeur, parce que ça reste de l’entertainment."

Des sujets privilégiés, il choisit ceux qui généreront le plus de rires et qui lui permettront de tirer un trait sur certains passages obligés de la vie, dont le décès de son père. "Je ne voulais pas abuser de l’émotion dans l’humour. Ce n’était pas le but de faire un numéro sur la mort de mon père. Je ne voulais pas faire brailler. Oui, c’est peut- être touchant deux secondes, mais mon défi était de faire rire. Et je crois que les gens rigolent plutôt bien."

En prenant les rênes de la création du spectacle – il signe pour la première fois la mise en scène -, Rousseau s’assure d’offrir ce qu’il considère comme son spectacle "le plus abouti en carrière". Le show de la maturité? "Non!" affirme-t-il, catégorique, avant de poursuivre: "Je ne serai jamais mature."

"Les confessions… survole différents univers: on se retrouve tant au camp de nudistes qu’à un show de Bowie. Le fil conducteur reste les confessions, certaines plus graves que d’autres", lance-t-il avant de conclure: "Je pense que j’ai bien peaufiné mon affaire et, sans vouloir parler de moi à la troisième personne, je crois que le spectacle renferme tout ce que les gens aiment chez Stéphane Rousseau."

Les 28 et 29 septembre
Au Centre culturel de l’Université de Sherbrooke