Tout ce qui tombe : L’enfance
Dans Tout ce qui tombe, la scène du Trident devient un décor minimaliste où s’entrecroisent sept personnages, à trois époques différentes, à Berlin. Les quatre histoires d’amour qui s’y déploient recourent moins aux gestes qu’à une parole traitant de l’identité, du pays et des fondements de la relation amoureuse. D’une grande densité poétique et visant à l’universel, le texte paraîtra à certains moments évoluer seul; il faudra que les personnages quittent leur introspection et entrent en relation pour faire apparaître sur scène des préoccupations perceptibles, bien palpables (Édith Patenaude, truculente mais sensible). Au final, la pièce s’imposera comme une réflexion d’une forte sensibilité sur l’enfant et, peut-être, sa nécessité. Jusqu’au 13 octobre au Trident.