Ri-di-cule, cette merZsonaTe. Mais bon, c’était la proposition de départ du Club pour l’amélioration de la culture; on ne s’étonne donc pas d’y voir se succéder une incompréhensible conversation à coups de nombres, une chorale absurde faisant appel au public et un homme devenant cochon, aussi bien qu’une dispute improbable et impolie entre deux inconnus, un conte de Noël déjanté et un bègue cherchant à nous livrer un poème dans un effort insolite (Jean-Michel Girouard, d’une belle exubérance). Si toute l’équipe gravite autour d’une dérision sans faille et cohérente, on soulignera néanmoins que certaines pitreries exigent plus de lâcher-prise que d’autres, notamment lorsqu’elles prennent l’allure d’exercices de diction qui se prolongent. Jusqu’au 2 mars, à Premier Acte.