Les enrobantes ou cabaret décolleté pour psychanalyste plongeant : La nef des fous
Scène

Les enrobantes ou cabaret décolleté pour psychanalyste plongeant : La nef des fous

Les enrobantes, cabaret décolleté pour psychanalyste plongeant tourne autour de Freud à la poursuite de son manuscrit d’autoanalyse, preuve gênante de son impuissance. Se joignent en chemin sa femme «hystérique», le couple Jung et Klein et d’autres drôles de zinzins. On est fasciné par ces marionnettes qui prennent vie, on rit, on s’amuse. Toutefois, au moment où le récit devrait prendre le relais, on a le sentiment que les marionnettes sont laissées à elles-mêmes. Plusieurs personnages, qu’on a pourtant plaisir à voir, finissent par nous paraître accessoires, et les pitreries en restent au cabotinage, sinon à la seule scatologie, quand le texte faillit à les entourer d’une histoire engageante, et ce, malgré une finale qu’on a voulue plus profonde. Jusqu’au 18 mai, au Trident.