Marionnettes plein la rue : Un rare rendez-vous marionnettique
Scène

Marionnettes plein la rue : Un rare rendez-vous marionnettique

Pour la troisième année consécutive, le Festival Marionnettes plein la rue s’impose aux consommateurs venus dépenser à petit prix pendant la vente trottoir de la rue Wellington. Parce que le commerce et l’art peuvent parfois faire bon ménage.

L’événement est modeste, mais prend de plus en plus d’ampleur. À son échelle, Marionnettes plein la rue est un modèle de collaboration entre le milieu artistique et le milieu des affaires: le festival a été créé par la Société de développement commercial de la rue Wellington, qui a répondu à l’enthousiasme de la directrice artistique Evelyne Fournier, une marionnettiste active au sein de la compagnie Les Ironistes.

À mi-chemin entre le théâtre de marionnettes et le théâtre de rue, l’événement investit différents lieux publics et, comme le précise Evelyne Fournier, invite les artistes à s’approprier véritablement le bitume et les ruelles. En grande partie destiné à un public familial, les spectacles sauront convaincre les yeux adultes par leur pouvoir d’évocation. C’est du moins ce que promet la directrice artistique, qui a aussi programmé des œuvres comme Peckel et Roffel, une sympathique pièce de théâtre d’objets de Carl Vincent et Pierre-Louis Renaud, qui ne conviendra assurément pas aux tout-petits avec son humour potache et légèrement grivois.

«Je suis très fière, dit Evelyne Fournier, d’avoir pu faire une place à deux spectacles conçus par des finissant du DESS en théâtre de marionnettes contemporain de l’UQAM. Des souris et des hommes, une pièce créée par un duo d’acteurs d’origine roumaine, est un spectacle clownesque absolument formidable. Il faut aussi voir le spectacle de Colin St-Cyr-Duhamel et Sandra Turgeon, intitulé Le gardien

Rendez-vous sur la rue Wellington les samedi 24 et dimanche 25 août pour l’un des rares rendez-vous marionnettiques annuels.

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