La crème des auteurs dramatiques contemporains en lecture au Prospero
Du 5 au 9 avril, le Groupe de la Veillée propose dans son Théâtre Prospero des mises en lecture de récents textes d’Ivan Viripaev (Russie), Arne Lygre (Norvège) et Roland Schimmelpfennig (Allemagne), notamment. Un nouvel événement baptisé Territoires de paroles, où seront conviés des metteurs en scène québécois parmi les plus avant-gardistes.
S’approprier des territoires culturels lointains et scruter ces paysages de paroles, mots et formes, formes et mots intimement liés, est une démarche familière à La Veillée qui souhaite ainsi encourager et pérenniser cette aspiration en compagnie de metteurs en scène en appétit de prospections.
Pour cette première édition de Territoires sans paroles, La Veillée propose cinq soirées de mises en lectures. Catherine Vidal met en lecture Je disparais, d’Arne Lygre (Norvège); Christian Lapointe plonge dans Temps universel +1, de Roland Schimmelpfennig (Allemagne); Charles Dauphinais ausculte la parole de Simon Stephens (Royaume-Uni) dans la pièce Harper Regan ; Angela Konrad dompte l’écriture d’Elfriede Jelinek (Autriche) dans Winterreise et Florent Siaud décortique Les enivrés, d’Ivan Viripaev (Russie).
Il n’est pas facile de nos jours de mettre à l’affiche des spectacles dépassant la dizaine d’acteurs ou d’attirer l’attention sur des auteurs avec lesquelles les spectateurs d’aujourd’hui sont moins familier. C’est l’une des missions que se donne La Veillée avec cette série.
