Eric Jean dévoile sa dernière saison à titre de directeur artistique du Quat'sous
Scène

Eric Jean dévoile sa dernière saison à titre de directeur artistique du Quat’sous

Avant de quitter le Quat’sous, qu’il dirige depuis 2004, Eric Jean y mettra en scène un nouveau texte de Larry Tremblay, Le Joker. La saison comporte aussi la nouvelle offrande d’Olivier Kemeid, Les manchots et deux spectacles mis en scène par Angela Konrad.

« Entre les moments de grâce et les coups de dés, entre le vertige et les doutes, j’ai été très heureux à la barre de ce magnifique petit grand théâtre pendant douze ans »,  a déclaré Éric Jean. « Je laisse au Quat’Sous l’horizon d’un renouveau en donnant la possibilité à un autre artiste d’en faire sa maison. À ce jour, je ne sais pas qui prendra la relève, mais je suis convaincu que cette personne aura la témérité, la vitalité et la flamme qu’il faut pour continuer de faire du Quat’Sous un lieu où l’audace domine. »

La saison débute par Le royaume des animaux, de l’Allemand Roland Schimmelpfennig, une comédie cruelle sur le déclin de l’Art et la déchéance des rapports humains, orchestrée par Angela Konrad.

Suivra Le Joker.  Dans cette étrange marche nocturne, là où le temps ne suit plus son cours normal, Larry Tremblay et Eric Jean interrogent notre peur de l’autre

En décembre, le duo musical Gustafson, composé des comédiens Adrien Bletton et Jean-Philippe Perras, promet une nuit d’une élégante mélancolie dans une mise en scène de Sophie Cadieux.

Début 2017, Angela Konrad reprend son spectacle Auditions ou me, myself and I. Une metteure en scène assoiffée de pouvoir se lance dans un catastrophique processus d’auditions. Un projet d’Angela Konrad.

Plus tard, place à Peer Gynt. L’épopée improbable d’un jeune rêveur et menteur compulsif, adaptée par Olivier Morin dans le cadre du Cycle scandinave du Théâtre de l’Opsis.

En février, c’est le retour du spectacle-événement Attentat. Une fête féroce et poétique de Gabrielle et Véronique Côté autour de ce que nous contenons de possibles et d’urgences.

Dans Les Manchots, parcourant un exil inventé à quatre voix, Olivier Kemeid évoque le choc provoqué par le retour au pays natal.

Suivra La bibliothèque interdite. Brigitte Haentjens à la mise en scène et Sébastien Ricard réunis pour un opéra-tango intimiste, signé par le bandonéoniste Denis Plante.

Dans Parfois la nuit je ris tout seul, Michel-Maxime Legault et Marcel Pomerlo s’approprient les lieux et laissent un peu de leur délire théâtral sur tous les étages du théâtre.

La saison se conclut par Identité, un déambulatoire mystérieux conçu par Q∅D.