Mutations au Quat’Sous : nouvelle programmation dévoilée
Le Théâtre de Quat’Sous et son directeur artistique Olivier Kemeid dévoilaient hier les pièces de sa saison 2019-2020, dont le thème est la mutation.
3 au 28 septembre 2019 / En guise d’ouverture, le directeur artistique, alimenté par l’histoire de son grand-père qui a quitté l’Égypte lors de la Révolution de 1952, remonte le texte L’Énéide, épopée d’une émigration.
22 octobre au 16 novembre 2019 / Le dramaturge Étienne Lepage et le metteur en scène Claude Poissant, qui nous livraient il y a 10 ans Rouge Gueule, proposent cette fois-ci Ravissement, la quête d’émancipation d’une jeune femme de 18 ans, campée par Laetitia Isambert.
21 janvier au 15 février 2020 / On connait bien les histoires de Kerouac et Burroughs, mais dans sa nouvelle création Éclipse, Marie Brassard met en lumière les femmes poètes de la Beat Generation, donc l’impact majeur n’aura jamais autant résonné que pour les comparses masculins.
3 au 28 mars 2020 / Le comédien Alexandre Castonguay présente le roadtrip théâtral Courir l’Amérique, créé avec la complicité de Patrice Dubois. En voyage partout au Canada, il croise le chemin de créateurs et souhaite parler de grands oubliés de l’Histoire, inspiré par les livres Ils ont couru l’Amérique et Elles ont fait l’Amérique de Serge Bouchard et Marie-Christine Lévesque.
14 avril au 9 mai 2020 / Dans À quelle heure on meurt, Louise Turcot et Gilles Renaud sont les Mille Milles et Châteaugué imaginés par le grand Réjean Ducharme dans cette relecture de l’adaptation de Martin Faucher. Mise en scène par un grand habitué du territoire Ducharme, Frédéric Dubois.
Le solo épatant d’Emmanuel Schwartz Le Tigre bleu de l’Euphrate (texte: Laurent Gaudé; mise en scène Denis Marleau) sera présenté en reprise du 29 novembre au 7 décembre 2019, tout comme la chorégraphie du duo Alix Dufresne–Marc Béland Hidden Paradise, du 13 au 23 mai 2020.
«En espérant que vous soyez attirés, comme nous au Quat’Sous, par le vent frais de la nouveauté, de l’ouverture au large: si l’art ne nous métamorphose pas, comme toute belle et vraie histoire d’amour, à quoi bon aller au théâtre?», conclut Olivier Kemeid.
Détails sur le site web du Quat’Sous