5 spectacles autour de l'identité noire
Scène

5 spectacles autour de l’identité noire

Que ce soit de la danse, du théâtre ou de la performance, voici une sélection de spectacles qui vous feront réfléchir sur l’identité noire.

Bow’t Trail Retrospek, jusqu’au 22 février à l’Espace libre
Rhodnie Désir propose ici une réflexion sur les cultures et rythmiques africaines, motivée par un besoin de « transcender ses origines ». Sa création composée de danse, de musique et de projections vidéos, où elle mêle les traditions du blues de la Louisiane ou la danse vaudou haïtienne aux rythmiques Mi’kmaq.

Mourir tendre, du 26 mars au 4 avril au Théâtre Prospero
L’occasion de découvrir l’auteur haïtien Guy Régis JR, qui vit à Port-au-Prince et a une quinzaine de textes à son actif. Ce long poème théâtral est ici repris par trois jeunes comédiens tout juste sortis de l’École supérieure de théâtre et chapeautés par Christian Lapointe. La pièce prend des airs de concert, où les mots sont scandés façon rap ou spoken-word. 

Crédit photo : Daniel-Julien Inacio

In-Ward, du 11 au 13 mars à l’Agora de la danse – Édifice Wilder
Pleins feux sur la chorégraphe Alexandra « Spicey » Landé, grande figure du hip hop canadien et fondatrice du festival de danse urbaine Bust a Move. In-Ward, deuxième spectacle de sa compagnie Ebnflōh, a remporté le Prix de la danse 2019 – catégorie Découverte. Tous vêtus de blanc, les six danseurs montrent la force du groupe, mais aussi sa déviance.

Zom-fam, du 17 au 19 avril au M.A.I
Kama La Mackerel s’appuie sur le conte, la poésie et la danse. L’artiste de l’Île Maurice mêle ici invocations ancestrales et langages coloniaux dans cette performance solo qui parle notamment de l’esclavage. On y suit un enfant transgenre dans les années 90 ; « zom-fam » signifie homme-femme en créole, un titre qui renvoie à la vision queer de l’artiste.

Crédit photo : Võ Thiên Việt

Obaaberima, du 24 au 28 mars à l’Espace libre
À la veille de sa libération, un jeune homme originaire du Ghana, incarcéré au Canada pour crime violent, raconte son histoire à ses camarades de cellule. Entre danse, musique et conte, ce spectacle écrit et joué par Tawiah Ben M’Carthy (Black Boys) suit les traces d’un jeune Afro-Canadien entre races et sexes.