Il y a longtemps que je n'avais pas ressenti ça.
Être au cinéma pour s'en faire mettre plein la gueule, pour ne pas avoir assez de mes 2 yeux pour tout absorber ce qu'on me jette au visage, pour redevenir un p'tit gars, le temps d'un film.
Oui, le "2012" de Roland Emerich est invraisemblable, gros, pompeux, un peu trop pro-américain au goût de certains… Et alors? Depuis quand doit-on intellectualiser un tour de montagnes russes? Il faut accepter certaines conventions en entrant dans une salle projetant un film comme "2012" comme on accepte les conventions du film d'horreur classique. Oui, ça pète de partout. Oui, les personnages sont gros comme le bras. Oui, plusieurs des dialogues provoquent des fous rires non voulus et incontrôlables. Mais c'est exactement ce qu'on veut. Pendant 2h30, j'ai eu 8 ans à nouveau, les yeux grands ouverts et la bouche grande ouverte.
Je pense que tu es encore assez près du petit gars pour aimer ce genre de truc! J’ai beaucoup de difficulté à m’imaginer en train de rire aux éclats sur ce genre de scénario catastrophe. Ce sont les effets spéciaux, plus proches des jeux vidéos, qui vous attirent et nous lassent. D’autant plus que le film de Emerich récupère la fameuse théorie du calendrier Maya qui s’avère être fausse, car à l’époque, les calculs à la mitaine pouvaient difficilement être précis.
Ce genre de film n’a aucune case privilégiée dans mon budget de cinéma; je dois l’avouer en région on ne nous sert que les « majors » super poches et 7 films sur 8 sont destinés à une clientèle adolescente(???) NOus n’avons que quelques salles qui sont ultra commerciales et un ciné-club trop répertoire à mon goût……
T’a sûrement trippé sur les Transformers 2 mon petit Diaz!