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Rien à faire de Guns and Roses

Tant qu'à casser le party, faisons-le 2 semaines avant le temps : non, la venue de Guns and Roses à Montréal n'a rien pour m'énerver le poil des jambes. On a beau encenser la nouvelle formation d'Axl Rose, essayer de se convaincre qu'on n'aura pas attendu son "Chinese Democracy" pour rien pendant tant d'années (l'album dont la production aura été la plus dispendieuse de l'histoire) et que le chanteur au bandana a encore sa fougue d'autrefois, Guns and Roses n'est plus ce qu'il était. Et on a beau prétendre que son actuel passage en Asie est légendairement légendaire et qu'on a jamais vu pareil show rock depuis l'invention de la guitare électrique, je continue de penser que le spectacle du 27 janvier prochain au Centre Bell n'aura rien de légendairement légendaire. "C'est tout de même leur premier passage en 18 ans!", qu'on va me dire. D'accord. Le fameux soir de l'émeute au Stade Olympique… On s'en rappelle. Seulement, Axl a pris des cheveux gris, "Welcome to the jungle" et "Sweet Child O'Mine" commencent à sentir le moisi et Slash brille par son absence. Pas de quoi s'énerver le poil des jambes.