Il était une fois un groupe de jeunes qui participaient au projet «Un Nouvel Avenir», dans le cadre du programme Service Jeunesse Canada. Ces jeunes étaient «très sensibles aux problèmes que causent les graffiti». Comment peut-on réduire le nombre de tags à Montréal? se demandaient-ils. Mais en édifiant un mur légal que les jeunes pourront barbouiller à leur guise, pardi!Ce mur de vingt-huit pieds de longueur qui sera entretenu (c’est-à-dire: régulièrement effacé) par l’Éco-Quartier Octave-Crémazie sera dévoilé au public le 6 juin, à partir de 10 h, au skate park du parc Jarry. Il y aura de la musique hip-hop avec D.J. en direct, un concours de graffiti et du break dance. On en profitera également pour «informer le grand public sur les conséquences de faire un graffiti et les coûts de nettoyage défrayés par la Ville de Montréal».Tout cela est bien beau. Sauf que… Pourquoi les jeunes font-ils des graffiti sur les murs? Pour le kick, pardi, parce que c’est illégal! Ils n’en ont rien à cirer, des murs «légaux»…Que sera le prochain projet du programme Service Jeunesse Canada: des séances légales de ski bottine sur la piste Gilles-Villeneuve?