A une époque où le boulot se fait de plus en plus rare, on étudie plus longtemps. Et qui dit études prolongées dit aussi endettement accru. Toutefois, ils ont beau avoir une flopée de diplômes accrochés au cou, les finissants ne dénichent pas toujours l’emploi rêvé à la sortie des études. Ainsi, sans emploi ou avec un travail au salaire minimum, ils n’arrivent pas toujours à s’acquitter de leurs fabuleux prêts étudiants qui, dans certains cas, peuvent dépasser les trente mille dollars. D’où, au cours des dernières années, un nombre croissant de faillites mettant en cause des anciens étudiants aux prises avec des dettes d’études. Pour régler le problème, le gouvernement fédéral a modifié, l’an dernier, la loi sur les faillites: désormais, il fallait attendre deux ans après la fin des études pour se voir libérer d’une dette d’études. Avec le nouveau projet de loi qui n’attend que l’aval du sénat, on repousse l’échéance un peu plus loin: il faudra maintenant attendre DIX ans après la fin de la scolarité avant d’être éligible à une libération de dettes. Rien de changé toutefois pour les autres types de faillites. Vous pouvez toujours bourrer vos cartes de crédit, ne pas payer vos impôts, acheter maintenant et faire faillite plus tard.