Yo-yo mania
Société

Yo-yo mania

A tous les coins de rues à Londres, les accros de la planche à roulettes s’entortillent maintenant autour d’un passe-temps qui était considéré comme dépassé: le yo-yo. Et c’est tout un comeback pour la nouvelle marotte des Britanniques; un retour si sautillant que ses adeptes ont maintenant leur fanzine: Free Spin. Le mensuel offre les conseils de Jenny B – la maîtresse incontestée du disque échancré -, et répertorie à peu près tous les trucs réalisables (des plus olé-olé aux traditionnelles montées et descentes). Le magazine propose aussi quelques conseils d’éthique, du genre: «Faites attention aux gens qui vous entourent et remplacez régulièrement votre corde.» Prudence! Tout d’abord heureux de voir l’inoffensif et paisible yo-yo faire la volte, les Anglais ont rapidement goûté aux ficelles de certains fabricants. En embobinant de jeunes troupes d’aventuriers, ils ont fait du yo-yo «arme d’assaut» un must. Et l’arme-jouet a déjà crevé les yeux d’innocentes victimes… de la mode.