Société

Une couche de moins

Julie Payette décolle vers l’espace. Si vous n’êtes pas encore au courant, n’ayez crainte, les médias nous inonderont au cours des prochaines semaines. Et quand l’astronaute reviendra sur Terre, ce sera au tour des talk-shows de prendre le relais. Ce dont on ne parlera pas, c’est de cette nouvelle, déjà censurée en 1990, qui démontrait qu’à chaque décollage, la navette spatiale rejette 250 tonnes d’acide hydrochlorique. Cet acide s’attaque directement à la couche d’ozone et en détruit 0,25 % à chaque fois. Que ce soit le Dr Helen Caldicott, physicienne et environnementaliste américaine mondialement reconnue, ou encore Valery Burdakov, ingénieur responsable du programme spatial russe, tous s’entendent pour dire que les conséquences environnementales d’un décollage sont affreuses. Jusqu’à maintenant, on peut affirmer, semble-t-il, que toutes les missions de la navette spatiale ont anéanti plus de 10 % de la couche d’ozone. La destruction de cette couche, faut-il le rappeler, cause une augmentation des cancers de la peau, des cas de cataractes, sans parler des nombreuses maladies infectieuses et des torts génétiques. Ironiquement, la navette contient des instruments servant à mesurer le degré d’amincissement de la couche… Le serpent se mordant la queue, dites-vous?