Dans la nuit du 3 au 4 juin 1989, l’armée chinoise envahissait la place Tienanmen pour mettre un terme à son occupation pacifique. Ce fut la fin du Printemps de Pékin, au cours duquel des dizaines de milliers d’étudiants et d’ouvriers ont manifesté pour une plus grande liberté. Bilan: des centaines de morts, selon les chiffres officiels; mais certaines sources avancent qu’il y aurait eu des milliers de victimes. Ce qui n’a pas empêché nos gouvernements d’aller parler business avec le premier ministre chinois, principal responsable de ce massacre.On soulignera, cette semaine, les dix ans de cet événement sanglant. Le vendredi 4 juin, à partir de 20 h, Amnistie internationale organise une vigile dans le parc Sun Yat Sen (au coin des rues Clark et de La Gauchetière), dans le Quartier chinois. Des personnalités (dont l’auteur Pierre Morency et le chroniqueur du Devoir Normand Baillargeon), des ressortissants chinois et des membres d’Amnistie internationale livreront les témoignages des proches des victimes. Pour le souvenir.