Frédéric Metz
Directeur du programme de Design graphique de l’UQAM
«Mon XXIe siècle, je l’aimerais sans publicité. Mais c’est une utopie, je sais qu’il y en aura de plus en plus. J’espère au moins que la pub jouera davantage sur ses forces locales et qu’elle se laissera moins influencer par le mode de vie américain. Pour ça, il faudrait que les directeurs de relations publiques et de marketing disparaissent. Ce sont des gens insignifiants, qui ne pensent qu’à l’argent et qui sont très loin de la créativité. Les créateurs d’affiches et de pubs sont des artistes. Si on veut qu’ils fassent quelque chose de bon, il faut arrêter de leur mettre des bâtons dans les roues.
Les scrupules des clients et les règlements gouvernementaux ont aussi un impact très négatif. Ce n’est pas surprenant que notre publicité ne se démarque pas au niveau international! On prend les gens pour des enfants et souvent, les publicistes suivent le courant et font de la pub niaiseuse.»