Action Terroriste Socialement Acceptable : Des hauts et des bas
Société

Action Terroriste Socialement Acceptable : Des hauts et des bas

Depuis trois ans, nombre de démunis à Montréal ont les pieds – et le reste du corps – au chaud grâce à l’ATSA (Action Terroriste Socialement Acceptable).

Depuis trois ans, nombre de démunis à Montréal ont les pieds – et le reste du corps – au chaud grâce à l’ATSA Action Terroriste Socialement Acceptable

L’organisme, créé par les artistes Annie Roy et Pierre Allard (qui à ce jour ont distribué pour plus de 40 000 dollars de bas et de vêtements aux démunis), vise à rassembler la population par l’art engagé.

Alors que l’ATSA avait établi son camp de réfugiés place des Arts en 1998, c’est au square Berri qu’elle mettra sur pied son «installation», du 17 au 26 décembre, avec l’aide des Forces Armées Canadiennes et du Musée d’art contemporain. Le camp, avec ses tentes et ses lits de camp, son immense tipi, ses animateurs de cirque et son agitation constante, évoquera le style de vie nomade qu’ont adopté, de gré ou de force, plusieurs sociétés au cours de l’Histoire. Le but: nous sensibiliser à ces «nations sans nation» en cette fin de millénaire – tant les autochtones que les réfugiés politiques ou les sans-abri.

On vous invite à venir manger, dormir, ou tout simplement passer quelques heures au camp. Des activités culturelles variées auront lieu tous les soirs, à 19 h 30, dont un spectacle de Noël animé par François Gourd le 25. Et, bien sûr, on apporte ses dons de vieux vêtements, qui seront remis à ceux qui en feront la demande.