Société

Le côté obscur de la farce

À chaque campagne électorale, c’est inévitable: "d’honnêtes" citoyens basculent du côté obscur de la force et s’en prennent au matériel de promotion des partis politiques laissé sans défense sur le coin des rues. Tellement que les porte-parole des libéraux et des bloquistes nous disent que cela fait maintenant partie des moeurs et qu’aucun d’eux ne fait le compte. Pourtant, il y aurait parfois lieu d’additionner, surtout quand des malfrats vident complètement un local de candidat comme ce fut le cas pour le PLC dans Terrebonne-Blainville. Même le frigo a disparu. Mais, on l’aura deviné, constaté, ce sont surtout les affiches qui y goûtent. Et le crime est grave! C’est un méfait passible d’une amende, voire d’une peine d’emprisonnement. Sans compter le "casier". Mais, foi de policière de Québec, les assassins de pancartes ne se font pas pincer souvent, ou plutôt jamais. (B.R.-C.)