Il n’y a pas que Leonard Cohen, Adam Yauch des Beastie Boys ou Richard Gere qui se soient tournés vers le bouddhisme. Aux États-Unis, il existe une tendance grandissante, particulièrement chez les baby-boomers, à pratiquer une forme édulcorée de cette religion. Dans un article paru sur Salon.com, Stephen Prothero, théologien de l’Université de Boston, vilipende ces adeptes d’une religion dénaturée dont le sens premier s’est perdu. Notamment, il dénonce la disparition de la notion de sacrifice, l’une des clefs du bouddhisme qui serait dès lors devenue "l’angle mort du bouddhisme américain". Les convertis de l’Amérique ne feraient donc que reprendre, selon l’auteur, une croyance vieille de 2 500 ans pour la refaçonner à leur image… suffisante et imbue d’elle-même. www.salon.com