Société

Le hacker au poing

Les hackers ont mauvaise presse. Généralement perçus comme des criminels concoctant des coups fumants qui paralyseront les systèmes informatiques du monde entier, ils ont néanmoins leurs défenseurs qui font d’eux les preux chevaliers d’un Web libéré de l’argent et de l’appât du gain. C’est la position que défend Andrew Sullivan dans le numéro de juin 2000 du New York Times Magazine. L’éthique antiprofits des hackers, leur principe de création désintéressée et leur opposition aux îlots e-commerciaux blindés, porteraient les germes d’un renouveau… communiste. Sullivan cite le cas des fichiers MP3 qui s’échangent à l’infini, symbole de la fin de la propriété physique exclusive. Ne resterait qu’à poursuivre sur cette voie pour voir émerger une société meilleure… Bel optimisme. (Source: Courrier international)