![Médias : Jean-Paul Dubois: vous aurez de mes nouvelles](https://voir.ca/voir-content/uploads/medias/2012/01/9103_1;1920x768.jpg)
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Médias : Jean-Paul Dubois: vous aurez de mes nouvelles
De passage à Montréal la semaine dernière à l’occasion d’une journée organisée par l’Association des éditeurs de magazines du Québec, Jean-Paul Dubois, romancier et journaliste, est venu parler de son travail de grand reporter au Nouvel Observateur.
Nathalie Collard
De passage à Montréal la semaine dernière à l’occasion d’une journée organisée par l’Association des éditeurs de magazines du Québec, Jean-Paul Dubois, romancier et journaliste, est venu parler de son travail de grand reporter au Nouvel Observateur. Le moins que l’on puisse dire, c’est que sa situation n’a pas grand-chose à voir avec celle de la majorité des journalistes. Monsieur Dubois, qui "couvre" les États-Unis pour l’hebdomadaire français, jouit d’une grande liberté: il choisit lui-même les sujets dont il veut traiter et n’a pas de quotas à remplir. Le magazine prend ses textes quand ils sont prêts.
"Il faut récupérer le temps, prendre le temps d’observer, convaincre nos patrons de nous accorder plus de temps pour bien faire notre travail", a déclaré Jean-Paul Dubois devant un auditoire quelque peu sceptique (les journalistes présents auraient souhaité un peu moins de philosophie et un peu plus de conseils pratiques).
En entrevue après sa présentation, le journaliste a tout de même reconnu qu’il se trouvait dans une catégorie à part. "Je ne suis pas dupe du système dans lequel je vis."
Ainsi, pour rentabiliser ses déplacements, le journaliste essaie de fuiller deux ou trois histoires à la fois. Comment choisit-il ses sujets? "Je surfe sur Internet, je m’intéresse aux faits divers, aux avis de recherche, aux petites nouvelles qui semblent sans importance. J’ai un ami photographe à Los Angeles qui découpe dans les journaux locaux des articles susceptibles de m’intéresser."
Avec cette information en main, Jean-Paul Dubois se rend dans un endroit, s’installe et… observe. "Je m’efface complètement, je deviens figurant, un peu comme Zelig." Le reporter peut passer une semaine, parfois plus, afin de vraiment s’imprégner de l’atmosphère et d’établir un lien de confiance avec les gens qu’il veut interviewer. "Je ne parle pratiquement pas, j’écoute. C’est dans les silences qu’on en apprend le plus."
Son thème préféré demeure la peine de mort, et tout ce qui s’y rattache. "C’est le stade ultime de l’inhumanité, dit-il. Le détail qu’on y apporte, le raffinement des techniques, la bureaucratie qui l’entoure… C’est la rationalisation de l’horreur."
Dubois peut parler de la peine de mort pendant des heures. Le sujet le fascine à un point tel qu’il prépare un documentaire sur le sujet pour l’émission Envoyé spécial.
"Je fais mon travail de journaliste d’un point de vue sociologique et ethnologique, dit-il. C’est beaucoup plus difficile que d’écrire des romans et cela me prend beaucoup plus de temps."
Pour l’exécution de Timothy McVeigh, Jean-Paul Dubois comptait se rendre au Texas afin d’écrire sur un condamné à mort noir qui devait être exécuté le même jour, dans l’anonymat le plus complet. "Dans cet État, c’est pratiquement un acte de routine", souligne-t-il. Le report de l’exécution de McVeigh aura vraisemblablement perturbé ses plans.
Heureusement, Jean-Paul Dubois a du temps.
Lance et compte: une expérience unique?
Petite annonce lue sur le site de la Fondation des diplômés des HEC:
"VIVEZ UNE EXPÉRIENCE UNIQUE EN PARTICIPANT AU TOURNAGE DE LANCE ET COMPTE!
La Fondation des diplômés des HEC vous offre une occasion unique d’assister et de participer à une scène de tournage de Lance et compte lors de son événement-bénéfice Passeport pour le monde du cinéma, qui se tiendra le lundi 28 mai.
Cet événement des plus intimistes, auquel sont conviés des dirigeants d’entreprises, permettra à un maximum de 75 invités de vivre une expérience hors du commun en compagnie du réalisateur, Jean-Claude Lord, de la productrice, Caroline Héroux, ainsi que de comédiens de la série, dont Marc Messier, Carl Marotte et Maxim Roy. Offrez ce privilège unique à vos clients, profitez de cette occasion pour socialiser avec vos pairs, ou faites-vous plaisir, tout simplement!
Arrivée: 13 h 45 (rencontre avec le réalisateur). Endroit: Resto-Bar Bogart (3535, autoroute 440, Laval). Une trentaine d’invités seront sélectionnés par le réalisateur pour devenir figurants; les autres pourront assister au tournage derrière la caméra. Un cocktail aura lieu après le tournage, vers 16 h 30, en présence du réalisateur, de la productrice et de comédiens.
Prix du billet: 1000 dollars (possibilité de reçu pour fins d’impôt). Réservez vos billets sans tarder en communiquant avec Hélène Paré Tanguay au (514) 340-6027."
Faites le calcul: 75 invités à 1000 dollars le billet, cela fait 75 000 dollars amassés facilement et aucun figurant à payer!
À quand un Gémeaux de la débrouillardise?
L’Asie en douce
Voici un bel exemple pour ceux et celles qui hésitent à partir en vacances pendant plusieurs mois avec leurs enfants, sous prétexte que c’est vraiment trop d’organisation pendant plusieurs mois, Zanie Roy (notre collaboratrice aux pages Évasion) a parcouru l’Asie en compagnie de son mari et de leurs deux garçons, Félix et Vincent, âgés respectivement (à l’époque) de cinq ans et demi et deux ans et demi. Un voyage enrichissant, rempli de rencontres uniques, dans des paysages beaux à couper le souffle. La série La Douce Folie de l’aventure nous donne un aperçu de ce périple familial hors de l’ordinaire le samedi 19 mai à 15 h 30, sur Radio-Canada.
Défendez nos filles!
Récemment, l’opinion internationale s’est émue que l’on détruise des statues en Afghanistan. L’ironie de la situation n’a pas échappé à ceux et celles qui dénoncent depuis plusieurs années le traitement réservé aux femmes dans ce pays. Les Afghanes ne sont pas les seules dont les droits fondamentaux sont bafoués. Au Pakistan, en Égypte, en Afrique, en Bosnie, un peu partout sur la planète, les femmes ne sont toujours pas reconnues comme des citoyennes à part entière. Dans un documentaire troublant produit pour la chaîne américaine Lifetime Television, des histoires d’horreur nous sont racontées de la bouche même de celles qui les ont vécues. En prime, on a droit aux explications de leurs bourreaux qui justifient leurs actes sans ciller.
Une émission qui ne laissera personne indifférent, le mardi 22 mai à 21 h, en rediffusion le dimanche 27 mai à 20 h. Canal Vie.