Si la lecture des livres de J. K. Rowling ne peut être que bénéfique pour les enfants, il semble qu’encore une fois, le merveilleux monde du marketing ait saisi la popularité du phénomène pour se lancer dans une opération de récupération sans précédent.
Alors que le géant producteur du film, AOL-Time Warner, affiche la binette de Harry dans ses magazines (Time en tête), sur ses sites Internet (America On Line) et sur ses stations de télévision (CNN) – UNE seule vision imposée partout, résultat des fusions dans les médias -, Coca-Cola se servira de l’image du petit sorcier pour faire mousser ses ventes (150 millions de dollars investis en publicité), et ce, malgré une vague de protestation: aux États-Unis comme en Angleterre, plusieurs groupes (des parents aux nutritionnistes) ont dénoncé cette association, prétextant que la quantité de sucre et de caféine contenue dans les boissons gazeuses constituait une menace à la santé des enfants. Un site Internet veut même sauver Harry des griffes de la compagnie (www.saveharry.com)!
Malgré tout, les médias participent allègrement à cette campagne de récupération à but ultra-lucratif, en oubliant qu’entre traiter d’un sujet qui suscite l’intérêt et participer à une opération de marketing, il y a une ligne à ne pas franchir…