La situation d’Internet au Myanmar, un des pays les plus pauvres de la planète et qui, il faut avouer, a bien d’autres chats à fouetter, n’est pas sans rappeler les belles années de répression infligées par les pays communistes. Le pays (anciennement la Birmanie) n’autorise l’accès qu’à une palette très restreinte de 55 sites choisis avec précaution par les militaires au pouvoir: commerces, banques… Si ceux-ci savent pertinemment que le développement de l’économie passe en partie par le commerce en ligne, ils redoutent surtout de ne pas pouvoir surveiller (et censurer) la grande quantité d’informations circulant dans Internet. Mais dans un pays où on ne peut posséder de modem sans autorisation et dont le revenu annuel des habitants tourne autour de 400 dollars US, les velléités répressives des autorités sont aidées par les incessantes coupures de courant et les coûts prohibitifs d’installation de lignes téléphoniques. De quoi couper toute envie d’aller se farcir une partie de fesses virtuelle. Source: www.liberation.fr
