À constater avec quelle violence les banlieusards se sont opposés aux fusions, on est en droit de supposer que le passage à la nouvelle année – qui sonnait l’avènement des nouvelles villes – ne s’est pas fait avec autant d’allégresse et de bons sentiments qu’à l’accoutumée. Après que les Fidéens se furent rués vers leur hôtel de ville afin de se procurer l’ouvrage historique consacré à leur désormais défunte municipalité, deux familles soulignaient, au tournant de l’année, la disparition de Vanier. Résidants de cette ville depuis plus de 25 ans, les Boulanger et les Cloutier se sont réunis le 31 décembre au soir, chandelle à la main, afin d’affirmer leur appartenance à Vanier, ajoutant que "la flamme et l’âme des habitants de ce "village gaulois" allaient continuer d’exister et se perpétuer". Soirée de bye-bye empreinte de nostalgie.