Ternie par la croisade contre "l’axe du mal", l’image de marque des États-Unis se doit d’être redorée. Dans un article paru dans le Los Angeles Times, Naomi Klein décrit les manoeuvres de marketing auxquelles se serait prêté le plus puissant pays du monde en engageant non pas un émissaire pour faire valoir ses politiques, mais une firme de publicité et marketing. Ce n’est cependant pas l’image qui pose problème, mais le produit. Et c’est ce qu’a amèrement découvert la publiciste Charlotte Beers qui s’est vu attribuer l’impossible mission: les valeurs de liberté et de démocratie transmises par le cinéma et la publicité ont eu leur effet, certes, mais il semble que les politiques internationales du pays contredisent les valeurs proposées et que le "consommateur international" se sente donc floué. S’appuyant sur des exemples concrets, en politique comme en marketing, l’auteure expose cette dichotomie image-produit qui pousse le pays à sa perte. À lire sur alternet.org.