Brasse-camarade à la station-service Esso, à l’angle des rues Sherbrooke et Saint-Laurent. Des membres de Greenpeace lançaient, mardi dernier, un boycott contre la compagnie Esso en perturbant les activités de la station, ce qui a attiré (sic) policiers et pompiers. Des militants se sont enchaînés aux pompes à essence et d’autres ont distribué des tracts invitant les automobilistes à acheter leur essence ailleurs.
Selon Greenpeace, Esso (propriété d’Imperial Oil, détenue à 70 % par Exxon Mobil) produit l’essence la plus polluante sur le marché "avec un taux de soufre – à l’origine du smog – trois fois supérieur au taux moyen". La compagnie milite férocement pour faire échouer le protocole de Kyoto sur les changements climatiques et refuse d’investir dans les énergies renouvelables comme le font ses concurrentes (Shell et BP, entre autres).
Toronto et Vancouver ont également été le théâtre de ce genre d’actions, tout comme des villes aux États-Unis, en Autriche, au Luxembourg, en Scandinavie, en Australie, en Nouvelle-Zélande et au Royaume-Uni (le berceau de cette résistance). Le boycott est lancé et a eu un certain effet au Royaume-Uni. Reste à voir l’impact ici.