Société

Lire et délire: les réactions

La semaine dernière, notre journaliste Pascale Navarro déplorait dans les

Grandes gueules la disparition des émissions littéraires à la télévision. Voici quelques extraits de vos réactions à sa chronique. Pour lire l’ensemble des réactions, rendez-vous sur Voir.ca.

À qui la faute?
Effectivement, la télé d’État est gérée comme une entreprise qui doit générée des profits. N’est-ce pas cependant un peu de notre faute à tous? La performance, le profit et la gestion corporative ne sont-ils pas (malheureusement) les valeurs actuelles de notre société? Chaque individu a un petit rôle à jouer pour faire changer les valeurs actuelles de la société et je pense que l’article de Pascale Navarro contribue justement à changer les consciences.
Julie Belanger

Vers une nouvelle littérature populaire
J’ai peur que Mme Navarro oriente le débat ailleurs qu’où il devrait naturellement porter. Bien que je comprenne l’importance du politique dans toutes les sphères d’activité, il me semble que si la littérature n’intéresse plus, c’est peut-être aussi à cause de sa forme et de son fond. À l’ère du divertissement de masse et de l’information fast-food et spectaculaire, il n’est pas surprenant de constater que le commun des mortels ne soit pas porté à se taper des "briques" qui traitent de questions morales, métaphysiques et existentielles. La bonne question selon moi est: la littérature québécoise est-elle bien adaptée à la société québécoise?
Pierrick Choinière-Lapointe

Viser la masse
Malheureusement, nous vivons dans une société qui uniformise son offre pour le plus grand nombre; ceux à qui cela ne plaît pas devront se débrouiller pour trouver leur bonheur ailleurs. Vouloir se divertir, c’est très bien, mais de temps en temps il faudrait faire l’effort de chercher autre chose que la futilité!
Daniel Côté

Les enfants d’abord
Pour que les gens s’intéressent à la lecture, il faut leur en donner le goût dès leur plus tendre enfance. C’est une condition sine qua non pour qu’une société s’intéresse vraiment aux livres, à la richesse intellectuelle qu’ils apportent. Hélas, règle générale, tel n’est pas le cas en ce moment au Québec. Si nous n’intervenons pas à la base, jamais nous ne pourrons régler cet état de choses. Comment espérer que des enfants qui n’aiment pas lire deviennent à l’âge adulte consommateurs et adeptes de livres?
Yann Saint-Germain