Tommy Chouinard se sauve à Québec!

Lorsqu’il est arrivé dans nos bureaux à titre de journaliste, il y a près de deux ans, Tommy Chouinard avait l’air réservé mais curieux d’un petit étudiant attentif. Normal, puisqu’il était encore à l’université lorsqu’il a publié ses premiers textes dans nos pages, en tant que pigiste, en janvier 1999. Quand Richard Martineau – qui avait su le premier flairer le talent de cette recrue prometteuse – a quitté le bureau, laissant vacant le poste de chef de section Actualité, tous les regards se sont naturellement tournés vers Tommy, qui a enfilé avec classe les chaussures de son mentor. Toujours discret, il a néanmoins su imposer sa voix durant son séjour chez nous et s’est attelé à la tâche avec une rigueur étonnante. Et s’il s’enflammait systématiquement devant les nombreuses manifestations d’injustice dans la société qu’il s’était donné le mandat de couvrir, il a toujours su faire preuve d’une éthique irréprochable et d’un profond humanisme dans ses textes fouillés.

Pour notre plus grand malheur, on a fini par lui faire une offre qu’il ne pouvait refuser: dès la semaine prochaine, Tommy Chouinard, notre intrépide reporter et ami, sera correspondant parlementaire à Québec pour le quotidien Le Devoir. Mais où qu’il soit, nous continuerons de lire l’un des journalistes les plus compétents et les plus perfectionnistes qu’il nous ait été donné de côtoyer.

Nicolas Tittley, pour l’équipe de rédaction