On savait déjà que le partage de seringues lors de la consommation intraveineuse de drogues – comme la cocaïne – était propice à la transmission de l’hépatite C. Ce qu’on savait moins, c’est qu’utiliser la paille d’un autre pour sniffer de la coke (ou autre chose) peut aussi devenir le moyen de contracter cette même maladie. Devenue aujourd’hui le mode de transmission le plus fréquent de l’hépatite C en France, la consommation de drogue par voie nasale devrait ainsi faire l’objet d’une campagne de sensibilisation partout en Amérique dès 2003. À Santé Canada, on estime entre 75 000 et 125 000 le nombre de personnes qui utilisent des drogues injectables au Canada, alors que près de 3,5 % de la population canadienne consommerait au moins une fois de la cocaïne durant l’année, selon les plus récentes statistiques.