Société

Journaliste contre Dieu

Information mortelle

Dix-sept. C’était il y a une semaine, le nombre de journalistes arrêtés puis escamotés dans des prisons de la région de Téhéran par les mollah du gouvernement iranien, suite aux manifestations étudiantes qui sévissent dans la capitale depuis le mois de juin. Accusés par le ministre de la Justice, Said Mortazavi, d’être des "moharebs", c’est-à-dire des combattants contre Dieu, les journalistes, dont on ignore le lieu de détention, sont passibles pour ce crime de rien de moins que la peine de mort. Par contre, plus personne ne tient le recensement des journaux fermés après quelques mois par les mêmes et la quantité étonnante de grèves de la faim qui se terminent en prison.