Le déni des morts-vivants

Le comté de Jean Charest a sombré dans l’horreur le 1er novembre dernier lorsque des dizaines de zombies ont envahi les rues de Sherbrooke pour régler leurs comptes avec le premier ministre. Selon Zombie Phil, lui-même mort-vivant, le groupe aurait été dérangé dans son sommeil éternel par les politiques néolibérales du gouvernement et les projets de réingénierie de l’État. D’après des informations disponibles sur le site du Centre des médias alternatifs du Québec (www.cmaq.net), la procession aurait donné lieu à certains accrochages. Ainsi, on y apprend que deux femmes zombies "ont tenté de dévorer le contenu de la boîte crânienne d’un policier mais n’ont finalement rien trouvé pour se repaître". Les temps sont durs… (I. Porter)