Agitations : 100 % bioCourse destination Haut-Saint-FrançoisPublicité vorace

100 % bio
Pas toujours facile de manger bio. Le prix plus élevé et la moins grande variété de produits nous obligent souvent à opter pour les aliments réguliers. Heureusement, le retour des beaux jours sonne aussi le retour des paniers bio du réseau québécois de l’Agriculture soutenue par la communauté. Cette année, neuf fermes en Estrie participent à l’initiative organisée par Équiterre. Il s’agit des Jardins de Tessa (Frelighsburg), de la Ferme Le Duchay (Stanbridge East), de la Ferme Haskell (North Hatley), de la Ferme L’Abondance (Dunham), de la Ferme Mystic (St-Joachim-de-Shefford), des Chemins du Roy (Canton de Granby), du Potager André Samson (Farnham), du Gourmand’Est, Coopérative de solidarité (Béthanie) et de la Ferme Peace Valley (Racine). Les paniers bio connaissent un intéressant développement partout au Québec. Alors que sept fermes participaient au projet en 1996, elles seront 83 cette année. Pour info: www.equiterre.org

Course destination Haut-Saint-François
Je m’en voudrais de passer sous silence l’heureuse initiative du Carrefour jeunesse-emploi du Haut-Saint-François intitulée La course Haut-Saint-François. Le concours, qui en est à sa deuxième présentation, s’adresse aux jeunes cinéastes estriens ayant réalisé au moins un film dans des conditions professionnelles ou non. Quatre lauréats se verront offrir un contrat de 4000 $ chacun pour la réalisation de deux courts métrages. L’un des films à réaliser consiste en un documentaire d’auteur créé à partir d’un sujet puisé dans la MRC du Haut-Saint-François et traitant de l’une des thématiques suivantes: l’emploi, l’environnement et le patrimoine, la vie sociale et communautaire, les arts et la culture. L’autre film aura la forme d’un travail imposé dont le sujet sera en lien avec les besoins exprimés par le milieu. De surcroît, l’événement offrira à la population des ateliers en scénarisation et en préproduction ainsi que des rencontres avec des cinéastes connus. Un projet d’un dynamisme réjouissant, surtout lorsqu’on considère qu’il se fait en milieu rural. Info: www.mrchsf.com/cjehsf

Publicité vorace
L’imagination débridée des gens de marketing et des concepteurs publicitaires mérite parfois d’être soulignée. En allant faire mon épicerie cette semaine, j’ai constaté que la poignée de mon panier avait été épaissie d’un bon gros deux pouces. En jetant un coup d’œil distrait à la chose, j’ai vu qu’une pub de plat minceur se cachait sous mes mains. Judicieux placement pour l’annonceur, mais pour l’épicier, c’est autre chose. Qui aura envie d’acheter un tas de victuailles en se faisant rappeler ses potentiels kilos en trop? Mon aventure publicitaire au supermarché s’est terminée à la caisse, où j’ai séparé mes achats de ceux du client me précédant, non pas par un innocent morceau de plastique, mais bien par un morceau de plastique m’annonçant que je pouvais payer avec Visa. Toujours intéressant d’imaginer quelle sera la prochaine conquête de la planète pub. Les taxis feraient partie des prochaines cibles dans la mire… Des suggestions de placement? Faites-nous-en part, qu’on rigole un peu.