Agitations : Photos d’anniversaireChe veut dire?La crème du 22e FIFAPerformance de la mort
Depuis 25 ans, la coopérative de cinéastes-vidéastes indépendants Spirafilm soutient le cinéma d’auteur à Québec. Pour souligner cet anniversaire, une exposition réunissant des photographies de plateaux de plusieurs productions réalisées au cours de cette période sera présentée à la Bibliothèque Gabrielle-Roy, du 6 au 25 avril. On pourra aussi y voir en continu le vidéo Les Chefs-d’œuvre en cinq minutes, comprenant sept interprétations personnelles de monuments de la littérature, allant des Mille et une nuits au Horla, en passant par Faust. Enfin, l’événement sera accompagné de trois projections: Parlez-nous d’amour (le 6), Imposteurs (le 13) et Et si c’était vrai… (le 20), où seront notamment présentés Inséparable de Normand Bergeron (Jutras 2001), À l’eau de Larose… de Cimon Charest (gagnant de plusieurs prix), ainsi que des courts-métrages de Francis Leclerc et Jeremy Peter Allen, pour ne nommer qu’eux. À 14 h. (J. Ouellet)
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Che veut dire?
Héros révolutionnaire, symbole d’une lutte des classes aux accents romantiques, le visage de Che Guevara a été récupéré à toutes les sauces marketing depuis quelques années. Punaisé aux murs des chambres d’adolescents et des sous-sols de banlieue, le Che, devenu figure mythique et visage d’une rébellion en perte de sens, intéresse aussi l’artiste d’origine yougoslave Sadko Hadzihasanovic, qui présente ses photomontages pour le moins amusants chez Vu, jusqu’au 2 mai. Dans cette expo intitulée El Comandante, l’artiste, qui vit désormais à Toronto, s’approprie à son tour le visage du célèbre pote de Fidel, dans un contexte intime ou complètement loufoque, l’intégrant à des photos de famille, de vacances ou au sein de publicités. Imaginez le Che à la plage, et en speedo s’il vous plaît… (D. Desjardins)
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La crème du 22e FIFA
Fidèle à son habitude, le Musée national des beaux-arts du Québec présente les œuvres marquantes du dernier Festival international du film sur l’art, à raison de deux projections les samedis à 14 h, jusqu’au 24 avril. Les Lampes Akari (Danielle Schirman, prix du meilleur essai) et Claudio Abbado – Entendre le silence (Paul Smaczny, prix du meilleur portrait) seront au programme le 10 avril, alors que, le 17, Ordinaire ou super-Regards sur Mies van der Rohe (Joseph Hillel et Patrick Demers, prix de la meilleure œuvre canadienne) sera suivi d’Un modèle pour Matisse: Histoire de la chapelle du Rosaire à Vence (Barbara F. Freed, prix du meilleur film pour la télévision). Enfin, Living with passion: Paul and Fanny Sinebrychoff as Art Collectors (Terhi Amberla, prix de la création de l’ONF) et A Constructive Madness (Tom Ball et al., prix du meilleur reportage) seront de l’ultime séance, le 24 avril. (P. Ouellet)
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Performance de la mort
On se demande s’il n’y a pas que les Anglais et leur humour unique pour penser à de tels coups tordus… La troupe anglaise de théâtre de rue 1157performancegroup vient de lancer une vaste opération de casting dans plusieurs dizaines d’hospices du royaume, afin de dénicher un "acteur" qui tiendrait un rôle important dans la pièce Dead… You Will Be. Pourquoi un appel aux "ti-vieux"? Parce que la troupe a en fait besoin d’un cadavre frais pour les fins de cette pièce, dans le but de "susciter une réponse collective à la réalité de la mort", explique l’un des directeurs artistiques. La troupe cherche ainsi à convaincre, jusqu’ici en vain, une personne de faire don de son corps pour les 18 représentations débutant en mai. Mais le casting se présente tellement mal que les organisateurs ouvrent leurs recherches aux personnes saines (?) désireuses de faire un généreux sacrifice (??) pour eux! Source: liberation.fr (J.-F. Dupont)