Agitations : Partis intimes, la suiteDélivrez-nous du malCosaques des CaraïbesMartineau a son blogue
Société

Agitations : Partis intimes, la suiteDélivrez-nous du malCosaques des CaraïbesMartineau a son blogue

En marge du tohu-bohu de la campagne électorale où les grands partis accaparent l’attention médiatique, des tiers partis désirent faire entendre leur voix, eux aussi… Troisième et quatrième portraits d’une série de six.

Parti libertarien du Canada

Pour ce parti, le bonheur est dans la plus complète liberté possible de l’individu, qui a "le droit de vivre comme bon lui semble en tant que marchand libre dans un marché libre". Le rôle du gouvernement devrait se limiter à résoudre les conflits entre les individus et à assurer leur protection contre les criminels, selon le parti du chef Jean-Serge Brisson qui propose ainsi la privatisation de la santé, de l’éducation, et l’abolition de toute mesure sociale pour combattre la pauvreté ou venir en aide à qui que ce soit, enfants et personnes âgées inclus. Le démantèlement de la Banque du Canada pour laisser pleine liberté aux gens de posséder de l’or, d’émettre de la monnaie et d’échanger, ainsi que le retrait du Canada des Nations Unies figurent aussi dans le programme.

Parti action canadienne
Refaire du Canada "un vrai tigre du Nord" est l’objectif central de ce parti fondé en 1997 et dirigé par Connie Fogal. Résolument pro-canadien, le parti, qui se veut "une alliance des patriotes qui travaillent ensemble pour lutter contre les menaces continentales, globales et celles qui proviennent des grandes sociétés", se donne pour mission première de préserver la souveraineté du pays face aux États-Unis.

Le PAC se définit comme "un parti unique, radical et modéré en même temps" du fait qu’il prône d’une part le maintien des programmes sociaux et d’autre part l’opposition à la mondialisation. Il réclame l’abrogation de l’ALENA puis la disparition de la Banque mondiale et de l’OMC, des institutions menaçant les acquis sociaux et culturels canadiens et encourageant le pillage des pays en développement. (F. Denoncourt)

Délivrez-nous du mal
À quoi s’attendre avec un site Internet nommé xxxchurch? À des images de nonnes aux formes généreuses, légèrement vêtues, peut-être accompagnées de prêtres aux mœurs légères? Afin d’éviter d’autres aberrations de l’imagination, disons tout de suite que le "christian porn site number one" ne contient pas de pornographie, bien au contraire. Suivant la devise "Jesus is better than sex", cette sorte de confessionnal anonyme pour les dépendants des images à caractère érotique offre de l’assistance hors du cadre usuel de l’église. Avec une plume entraînante, juvénile, sans détour, xxxchurch encourage d’abord l’aveu, la contrition et prône la chasteté. Dans ce combat commun contre Satan, incarné par tous les sites pornos de la Toile, les pécheurs peuvent aussi échanger au "mur des prières", demander un contrôle régulier des sites qu’ils fréquentent, ou, la totale, suivre une vraie thérapie de 10 semaines. Le corps du Christ? Non merci. Source: www.xxxchurch.com (U. Mayer)

Cosaques des Caraïbes
Déjà reconnus comme étant les instigateurs de nombreux virus lâchés sur la Toile au cours des derniers mois, des pirates informaticiens russes proposent maintenant de paralyser n’importe quel site durant un nombre d’heures donné, moyennant rémunération. C’est ce que révélait cette semaine le journal russe Vedomosti, qui aurait reçu l’offre et une liste de prix: 60 $ pour 6 heures ou 150 $ pour 24 heures, pour un site Internet quelconque. Agissant selon une méthode classique (qui consiste à bloquer la cible en la submergeant de demandes), les pirates proposent même de paralyser le lien de Microsoft (rien de moins!) pendant une semaine pour la somme de 80 000 $ et celui du Kremlin pour 1000 $… Certaines entreprises et clients se seraient déjà déclarés satisfaits du sabordage de sites concurrents! Source: terra.net (J.-F. Dupont)

Martineau a son blogue
Richard Martineau a tellement d’idées à la minute qu’une chronique hebdomadaire ne lui suffisait pas. En plus de ses Ondes de choc, il nous convie donc, à compter de ce jeudi, à le retrouver à l’adresse www.voir.ca/martineau, pour ce qu’il appelle ses "électrochocs". Il s’agit en fait d’un "blogue", une forme de page Web constamment renouvelée, à la manière d’un journal quotidien. Le Blogue de Martineau permettra à ce dernier de réagir à chaud sur des sujets aussi variés que les médias, la politique ou encore la culture. "Je pourrai tester des idées, échanger avec des internautes, conseiller des lectures ainsi que des sites Internet", explique le "blogueur". Après plusieurs années passées à travailler en télévision, il réalise que ce qu’il préfère, c’est écrire et établir un dialogue direct avec les gens. "La télé, c’est lourd. Entre l’idée et son exécution, il peut se passer une éternité, tandis qu’avec un blogue, cinq minutes plus tard, elle est en ligne. C’est souple, rapide, interactif et… j’adore ça!" Richard Martineau sera ainsi en permanence (ou presque!) au bout de son ordinateur portable afin d’alimenter sa page d’idées glanées au fil des journées. Avec cet esprit vif et libre à la barre, il y a fort à parier que ce blogue va faire boum! (V. Quintal)