Agitations : Soirée pour changer le mondeTraits de caractèresIn memoriamLa machine à brosser

Soirée pour changer le monde
Dans le cadre de sa campagne Changer le monde un geste à la fois, lancée en avril dernier, l’organisme Équiterre, qui prône des choix écologiques et socialement équitables, organise une soirée "enviro-électro-acoustique". Cet événement festif réunira le quintette Blues Gitan, dont le répertoire inspiré des musiques gitanes rend hommage à Django Reinhardt, ainsi que le groupe Métatuque. Ce dernier offrira une performance où il mêlera sonorités futuristes instrumentales, projections vidéo et langage scénique autour des thèmes de l’environnement, de la société et des technologies. Artist of the Year et DJ Action Figga concluront cette soirée où se côtoieront conscience environnementale et plaisir musical. Le mercredi 4 août à 20 h, à la Sala Rossa (4848, boulevard Saint-Laurent), billets disponibles en pré-vente, au coût de 12 $, au www.equiterre.org ou en téléphonant au (514) 522-2000, poste 245. (V. Quintal)

In memoriam
C’était au Cégep Saint-Jean-sur-Richelieu il y a 10 ans. On le lisait dans un cours de roman québécois, ensuite on changeait de local et Jean-Marie Poupart apparaissait dans le rôle de professeur. Auteur d’une trentaine de livres dont des romans jeunesse et adulte, des nouvelles, une pièce de théâtre et quelques essais, il fut aussi, en 1977, l’un des cinq membres fondateurs de l’Union des écrivaines et des écrivains québécois. À la suite de son décès survenu le 9 juillet dernier à l’hôpital Maisonneuve-Rosemont, son essai sur l’écriture paru l’an dernier chez Leméac prend des airs de testament littéraire. Jean-Marie Poupart avait 57 ans. Il reste, pour moi, ce grand passionné de jazz, de cinéma et de littérature policière, ce pétillant pince-sans-rire qui me fit découvrir Patricia Highsmith et Eduardo Mendoza, la différence entre suspense et roman noir, le plaisir de lire un bon policier pendant un orage. Salut, Jean-Marie Poupart. (Marie Hélène Poitras)

Traits de caractères
Ce jeudi 22 juillet, de 17 h à 19 h, à la Librairie Marché du livre, le bédéiste Fred, créateur du rêveur Philémon et du génial Corbac aux baskets, se joindra à Florence Cestac, auteure de la bande dessinée ayant inspiré la pièce de théâtre Le Démon de midi, lors d’une séance de signatures. Avis à tous les mordus du 9e art…(V. Quintal)

La machine à brosser
Ce qui est bien avec la science domestique moderne, c’est que tout est envisagé dans le but de nous rendre la vie plus agréable. C’est cette motivation qui se cache derrière le nouveau AWOL (alcohol without liquid), décrit par la presse britannique comme l’ultime jouet pour faire la fête, et ce, malgré que l’appareil de fabrication américaine, disponible sur Internet, vienne d’être banni dans certaines villes du pays de Tony Blair. Le concept est presque simple: à l’aide d’un anodin masque à oxygène, on inhale des vapeurs d’alcool qui permettent de se saouler 10 fois plus rapidement qu’à l’habitude. Selon son inventeur Dominic Simler (à gauche sur la photo), la machine satisfait même aux deux grandes préoccupations des buveurs, soit l’absence totale de mal de bloc les lendemains de veille et l’inexistence de calories embarrassantes. Bientôt au Canada. www.awolmachine.com (François Gariépy)