Agitations : Jouer avec le feuLe temps des FêtesLes hommes de Stepford
Jouer avec le feu
Bonne nouvelle pour les amateurs de pétarades haut de gamme, la 10e édition des Grands Feux Loto-Québec est en cours jusqu’au 11 août. Au menu de ses mercredis et samedis de feu, après les performances des équipes chinoise et canadienne, celles des équipes suédoise, espagnole et portugaise, toujours allumées un peu après la tombée de la nuit, soit vers 21 h. De la bouche même d’Yvan Caron, président de l’événement qui accueillera son millionième spectateur cette année, "pas moins de 20 000 personnes en moyenne assistent à chaque représentation dans l’enceinte, pour un total d’environ 40 000 chaque soir". Évidemment, l’autobus demeure le meilleur moyen d’accéder au Parc de la Chute-Montmorency, à moins que vous enfourchiez courageusement votre vélo pour emprunter la charmante piste cyclable de 10 kilomètres menant au site enchanteur. (F. Gariépy)
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Le temps des Fêtes
C’est au creux du Vieux-Québec, berceau du colonialisme français en Amérique, que se tiendront du 4 au 8 août les huitièmes Fêtes de la Nouvelle-France. Outre les désormais habituels rendez-vous culinaires du marché agricole et les soirées éthylisantes de chez Boisvin, l’organisation mise aussi cette année sur une programmation culturelle rehaussée. Bals, soirées de contes, danse, musique (Moïra, la Bande Feufollet et Enter the Haggis, par exemple) et théâtre (entre autres, une reprise des Bonnes Ménagères de Carlo Goldoni) feront ainsi vibrer les vieux murs de la capitale. Ménagères, baratineurs et maraudeurs en tous genres partageront donc la vedette avec les marchands lors de cette édition, dont le thème tournera autour de l’industrie et du commerce. Pour avoir plus d’information et pour consulter la programmation complète de l’événement: www.nouvellefrance.qc.ca. (U. Mayer)
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Les hommes de Stepford
Plus efficace que les menaces ou autres moyens de dissuasion, une manipulation génétique permettait récemment de convertir un coureur de jupons notoire en compagnon fidèle. Vous aurez compris qu’il ne s’agit évidemment pas d’un être humain, mais bien du campagnol des champs, auquel des chercheurs de l’Emory University d’Atlanta ont implanté un gène augmentant son niveau de récepteurs vasopressine dans le cerveau, avec pour résultat de le rendre aussi constant et dévoué que son cousin germain, le campagnol des prairies. Une découverte qui, appliquée à l’homme, pourrait devenir le sujet d’une science-fiction pour le moins terrifiante… Source: Science-et-avenir.com (J. Ouellet)