Mise à jour le 24 juillet 2006
Mon nom est Justice De Thézier et je suis le président et directeur de l’Association transhumaniste de Montréal (NEXUS).
Pendant que j’entreprends des études en Science, Technologie et Société, à l’UQÀM, afin d’analyser les enjeux sociaux des nouvelles technologies pour la société québécoise à travers une approche rationelle et critique, je me suis porter volontaire pour coordonner l’introduction du mouvement transhumaniste au Québec.
Malgré la fausse impression que la photo et l’article dans la version imprimée du VOIR du 9 septembre, ainsi que la réaction calomnieuse d’un lecteur, ont donné, le transhumanisme n’est pas une secte de rêveurs technophiles!
Au contraire, le transhumanisme est un mouvement intellectuel et culturel qui affirme la possibilité et le désir d’améliorer la condition humaine à travers la raison appliquée, en encourageant le développement et une plus grande accessibilité aux technologies qui permettront aux gens de vivre plus longtemps et en santé tout en augmentant leurs capacités intellectuelles, physiques et émotionnelles.
Malgré les courants néolibéraux aux États-Unis, le mouvement transhumaniste qui s’organise tranquillement à Montréal reflète de façon dynamique plusieurs valeurs de la société québécoise, soit le pragmatisme et la solidarité. Le transhumanisme québécois maintient une approche optimiste mais réaliste face aux biotechnologies humaines et préconise une social-démocratie renouvelée pour les mettre au service des citoyens.
Étant donné que certaines des percées technologiques révolutionnaires les plus anticipées ne verront le jour que dans 20 ou 45 ans, les transhumanistes québécois ne se limitent pas à la spéculation sur ce que l’avenir nous apportera! Au contraire, ils cherchent à élaborer une vision et un programme concret pour que le Québec devienne une des sociétés les mieux préparées au monde de demain.
J’invite les lecteurs du VOIR à visiter www.transhumanism.org et de m’écrire à [email protected] pour poursuivre la discussion dans un lieu où il sera possible de débattre des pour et des contre de l’amélioration humaine ainsi que de propositions… dans le respect d’autrui.