Pop Culture : Hommage à Guy Mauffette, À tour de rôles, Poèmes en images, Verdict artistique
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Pop Culture : Hommage à Guy Mauffette, À tour de rôles, Poèmes en images, Verdict artistique

Hommage à Guy Mauffette

Pilier de la radio française de Radio-Canada, Guy Mauffette a été pendant longtemps un véritable monstre sacré, une légende. Animateur, réalisateur, comédien, poète, mais aussi grand inquiet, angoissé, "joyeux schizophrène et Mauffette de surcroît", il a fortement influencé le milieu radiophonique d’ici. Derrière le micro, il a été la voix du Cabaret du soir qui penche et des Samedis de l’oiseau de nuit. À la réalisation, il a été le premier à transposer en son le radioroman-culte Un homme et son péché. À une époque où la radio trônait au centre du salon, Guy Mauffette était un roi. Le dimanche 26 décembre, de 14 h à 18 h, la Première Chaîne de Radio-Canada propose donc un hommage à la hauteur de l’homme. Quatre heures de souvenirs, d’anecdotes, de poésie, de perles radiophoniques tout droit sorties des profondeurs des archives de la radio publique. L’animateur de Samedi et rien d’autre et de Pourquoi pas dimanche? Joël Le Bigot anime l’émission signée Jacques Bouchard. Quelques-uns de ses vieux amis (Alain Stanké, Françoise Faucher, Gilles Pelletier, Solange Lévesque et Huguette Oligny) soulignent à leur façon la contribution exceptionnelle à notre culture de celui qui a maintenant 90 ans. Plus qu’un hommage, c’est un voyage dans le temps. Un bain de nostalgie pour ceux qui ont connu l’époque. Une irruption, pour les autres, dans une radio qui n’existe plus… (S. Proulx)

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À tour de rôles

Québec, le 28 décembre 1814. La Tour Martello 2, sur les plaines d’Abraham, est occupée par les Britanniques. Un traître vient de vendre des informations à l’ennemi. Il ne tient qu’à vous de le démasquer à l’occasion d’un véritable souper historique. Parmi les participants, 10 volontaires choisis pour incarner des personnages de l’époque doivent répondre aux accusations jusqu’à ce que l’un d’entre eux soit jugé coupable. Entre le ragoût du soldat et le plum-pudding de l’officier, on lui inflige une terrible sentence. Après le thé (anglais), la soirée se termine par une visite guidée des lieux. Réserves de nourriture, conditions d’hygiène, organisation du travail: vous saurez tout sur la vie de ces dizaines de soldats enfermés pendant de longs mois dans le fameux ouvrage défensif. Ces soupers mystères auront lieu les 28, 29 et 30 décembre. Les billets sont en vente au (418) 649-6157. (L. Esnard)

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Poèmes en images

Les grandes réalisations cinématographiques de Jean Cocteau seront à l’honneur au Musée de la civilisation les mercredis à 19 h 30, du 5 janvier au 9 février. Présenté par Antitube et le Consulat de France, l’événement Le Cinéma comme poésie fera revivre sur grand écran les six principaux films de l’artiste français (1889-1963), qui fut également poète, dramaturge, romancier, peintre, graveur et céramiste. Le Sang d’un poète (1930) ouvrira le bal le 5 janvier, alors que L’Aigle à deux têtes (1948) sera projeté le 12. L’incontournable La Belle et la Bête (1947) sera présenté le 19 et Les Parents terribles (1948) suivra le 26. Le 2 février sera consacré à Orphée (1949), et enfin, Le Testament d’Orphée (1960) fermera la marche le 9. Entrée générale: 4 $ (membres d’Antitube et étudiants: 2 $) (P. Ouellet)

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Verdict artistique

Dans le cadre de son premier concours d’œuvres d’art, lancé sous le thème Le Corps, métaphore de la demeure, la Ville de Québec dévoilait le 9 décembre dernier ses lauréats, choisis parmi les quelque 200 artistes participants. Lynda Cloutier, conseillère responsable de la culture au comité exécutif, était donc fière de présenter à l’artiste professionnelle Geneviève Lebel le Prix Cornelius-Krieghoff, assorti d’une bourse de 1000 $, pour son œuvre S’enfoncer en ce qui est. Le comité remettait également des prix d’arrondissement à des artistes professionnels et non professionnels, ainsi qu’un prix du public. Les œuvres gagnantes des artistes professionnels auront le privilège d’être exposées au Musée national des beaux-arts du Québec jusqu’au 10 janvier 2005. (J.-F. Dupont)