Pop Culture : La petite galerie rouge, Kino ne chôme pas
Société

Pop Culture : La petite galerie rouge, Kino ne chôme pas

La petite galerie rouge

Au cœur du centre-ville de Sherbrooke se situe une galerie d’art fort sympathique: Artazo. Tout en tons de rouge, la petite galerie de la rue Wellington Nord est gérée par une coopérative formée de cinq artistes professionnelles: Jeannine Bourret, Manon Carrier, Chantal Julien, Josée Perreault et Suzanne Therrien. "Pour moi, avoir une galerie d’art, c’était un rêve, raconte Manon Carrier. Le regroupement a permis de réaliser ce rêve. Les dépenses sont partagées et la gestion est plus facile."

L’un des points distinctifs d’Artazo, c’est que les artistes ont toutes leur atelier sur place. Les visiteurs accèdent donc à un véritable lieu de création lorsqu’ils franchissent le pas de la boutique, ouverte depuis deux ans et demi. "Les gens font affaire avec les artistes directement. Il s’établit un contact bien agréable avec le public", fait remarquer Manon Carrier.

En plus des œuvres des membres de la coop, les murs d’Artazo accueillent les œuvres d’une trentaine d’autres artistes. La galerie mise aussi beaucoup sur les produits dérivés, comme des cartes de souhaits, des coussins de lecture, des lampes, etc. L’important maintenant pour la galerie: se faire connaître. En espérant qu’un petit entrefilet comme celui-ci y contribue un peu…

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Kino ne chôme pas

Kino propose son rendez-vous mensuel ce mercredi 12 janvier à 19 h 30 au Théâtre Granada. Au programme: des films des réalisateurs Dominic Marcotte, Annie Bessodes Barette et du Kollectiff Brukensteyn. À la veille de fêter son premier anniversaire, Kino Sherbrooke compte une trentaine de membres-réalisateurs, ce qui dépasse les objectifs que les organisateurs s’étaient fixés. "Mais ça nous en prendrait encore plus", constate le responsable des communications, Yannick Côté. C’est que le comité organisateur doit parfois pédaler pour monter une programmation comptant suffisamment de contenu sherbrookois, les réalisateurs ne proposant pas des films de façon constante.

Côté public, l’achalandage s’avère intéressant, les soirées de projection attirant entre 100 et 250 spectateurs. L’équipe de Kino ne regrette donc pas d’avoir déménagé ses pénates au Granada.

Les gens qui souhaitent devenir kinoïtes peuvent consulter le site www.kinosherbrooke.com.