Pop Culture : Emergenza 2005, Improviser sous la contrainte, Ruée vers l'art, Mi-vrai mi-faux
Société

Pop Culture : Emergenza 2005, Improviser sous la contrainte, Ruée vers l’art, Mi-vrai mi-faux

Emergenza 2005

Lancé à Rome en 1992, le concours Emergenza s’étend désormais à toute l’Europe et à plusieurs villes d’Amérique du Nord, dont les canadiennes Montréal, Toronto, Ottawa et Québec. Environ 4000 groupes, près de 20 000 musiciens, 392 concerts et 3200 heures de musique live dans 18 pays; voilà ce que réserve l’édition 2005 de l’événement, dont les préliminaires locales se tiendront à l’Arlequin entre le 19 janvier et le 20 février, les semi-finales au Kashmir du 28 avril au 14 mai, puis la finale chez Dagobert, le 15 juin. Après une finale nationale à Montréal, les finalistes internationaux se retrouveront en Allemagne au mois d’août pour l’ultime affrontement, devant près de 30 000 spectateurs, au festival Taubertal, dans la ville de Rothenberg. En plus d’une visibilité accrue, les gagnants remporteront de l’équipement, une présence sur le CD compilation puis une participation au prochain Vans Warped Tour. Aux Surcharge, Wide Load, Each on Set, Never More Than Less et nombreux autres participants, la meilleure des chances! (P. Ouellet)

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Improviser sous la contrainte

Débutée l’automne dernier, la saison des matchs d’improvisation Improvore présentée au Centre d’art La Chapelle de Vanier entame en janvier la seconde portion de ses activités, pour se poursuivre jusqu’à la grande finale du 5 mai prochain. Conçu par Jimmy Doucet et présenté les jeudis soirs, l’Improvore est basé sur l’improvisation classique mais diffère sensiblement dans son concept et ses règles. Ainsi, un certain nombre de joueurs s’affrontent à chaque partie, où des bribes de mini-scénarios imaginés par le concepteur sont données peu à peu en pâture aux participants. Ceux-ci doivent aussi interagir avec les sonorités et les éclairages qui leur sont proposés au cours de la partie. Au fil des épreuves proposées, il ne devra rester à la fin qu’un seul joueur, qui verra sa victoire récompensée par des points qui compteront pour le classement de la saison. Pour connaître les prix d’entrée ou pour tout autre renseignement, on peut visiter le site d’Improvore (www.improvore.com) ou composer le 686-5032 pour réserver sa place. (J.-F. Dupont)

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Ruée vers l’art

Allez voir Les Plans d’Alexandre David à la Galerie des arts visuels de l’Université Laval. À première vue, rien de spectaculaire dans le travail du sculpteur, peintre et photographe, qui exposait déjà ses volumes chez Obscure en 1990. Si vous abordez les œuvres d’Alexandre David de front, vous passerez à côté. Pour voir les volumes se dégager des plans, il faut faire de la diagonale votre plan d’attaque. Faites l’essai, déplacez-vous devant les œuvres de l’artiste, jouez des angles avec elles; elles révèlent leur secret à ceux qui les envisagent de biais. À voir jusqu’au 6 février. Autre artiste qui a secoué les années 90 à Québec: François Chevalier. Depuis quelque temps, on se demandait ce que le dessinateur, graveur et peintre prometteur devenait. Cette semaine, on le redécouvre en photographe. Fruits d’une résidence dans les laboratoires du Centre Vu, les minuscules résurrections de François Chevalier font des corps d’insectes des objets de lumière. À voir, jusqu’au 13 février. (J. Bouchard)

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Mi-vrai mi-faux

Du 11 janvier au 5 février, comédiens et personnages envahissent la scène du Trident pour créer, avec Six Personnages en quête d’auteur, un tourbillon mêlant rire et drame, réalité et illusion, réflexion sur la vie et le théâtre. On y entre avec plaisir. Voir les détails dans la section Théâtre, page 15. (M. Laliberté)