Pop Culture : Danse estivale, La voix du nord, Hunter S. Thompson s’enlève la vie, La forêt du bien-aimé
Danse estivale
Vous planifiez déjà vos vacances d’été? Si vous avez de jeunes enfants, sachez que l’École de danse de Québec offre encore cette année son camp de jour pour les 7 à 13 ans. Débutants et initiés y touchent à diverses formes de danse (classique, jazz, hip-hop, claquettes, comédie musicale et improvisation), avec la possibilité de mettre l’accent sur un style en particulier. En dehors de leurs trois cours par jour, les enfants sont pris en charge de 7 h 45 à 17 h 30. Le camp aura lieu du 27 juin au 15 juillet et se terminera par une petite démonstration. Sous la direction de Joëlle Turcotte, le stage de danse jazz et comédie musicale s’adresse quant à lui aux danseurs, chanteurs et comédiens de plus de 14 ans. Axé sur la performance scénique et sur les trucs du métier, il offre une voie danse, une voie chant et jeu et une autre qui combine le tout. Les cours se donnent de jour du 25 juillet au 6 août. Le samedi 6, il y aura une grande fête-démonstration. S’inscrire d’avance permet d’économiser 50 $. Informations: 649-4715. (C. Fortin)
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La voix du nord
Ceux qui avaient apprécié le spectacle L’homme n’est que poussière, c’est dire l’importance du plumeau du Français Denis Wetterwald, présenté dans le cadre de la série Contexte en 2003, seront heureux d’apprendre que son petit dernier, L’Histoire de Manik, relatant les épreuves auxquelles sont confrontés un jeune Inuit et sa grand-mère de même que la sérénité avec laquelle ils y font face, figure à la programmation de la présente saison. Ainsi, l’ancien auteur-compositeur-interprète devenu comédien sera de retour à l’Auditorium Joseph-Lavergne de la Bibliothèque Gabrielle-Roy, le 28 février, à 20 h. Cette adaptation d’un texte de l’auteur danois Jorg Riel (Le Jour avant le lendemain, éditions Gaïa, 1998), qu’il signe, met en scène et joue, sera présentée avec la participation de Rénald Fleury à la musique et à l’interprétation, de François Martineau aux éclairages, d’Olivier Droux aux décors, de Catherine Blanchard à la voix et d’Alain Boulard au son. Une nouvelle rencontre entre littérature et arts de la scène que l’on promet "envoûtante". (J. Ouellet)
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Hunter S. Thompson s’enlève la vie
Hunter S. Thompson a mis fin à ses jours dimanche dernier, à l’aide d’une arme à feu. Entre deux trips de LSD, l’écrivain né dans le Kentucky en 1937 avait signé quelques-uns des livres phares de la contre-culture américaine, dont Hell’s Angels et Las Vegas Parano (dont un film a été tiré en 1998, dans lequel Johnny Depp incarnait l’alter ego de l’auteur). Thompson, créateur du journalisme "gonzo", concevait des histoires dont la facture était celle du reportage mais dont l’écriture hallucinée menait aux introspections les plus intrépides. Son fils Juan a retrouvé son corps troué dans sa maison de Woody Creek, sous les cimes du Colorado. (T. Malavoy-Racine)
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La forêt du bien-aimé
Photo: David Cannon |
Les supplémentaires ne cessent de s’ajouter pour l’étonnant Pierre Lapointe, et c’est encore une salle comble (et comblée!) qui l’a suivi sur les sentiers "électro-chansonniers" de sa Forêt des mal-aimés, le 17 février dernier au Théâtre Petit Champlain. Ceux et celles ayant loupé leur chance devront prendre leur mal en patience: les concerts annoncés au même endroit en avril affichent déjà complet. (P. Ouellet)