Pop Culture : Doux combat, La vie, l’amour… et deux femmes, Théâtre de célébrations
Doux combat
Jusqu’au 16 avril, le Studio d’essai de Méduse présente Soie. Créé par Marie-Josée Poulin, qui a commencé son travail de chorégraphe à Trois-Rivières avant de s’établir à Québec il y a cinq ans, le spectacle de danse s’inspire de la tradition de la capoeira, un art martial dansé originaire du Brésil. Adepte de cette forme d’art depuis quelques années, la chorégraphe contemporaine en apprécie particulièrement l’énergie et la qualité des mouvements. Elle est accompagnée sur scène par Annie Lalancette, Sonia Montminy, Mélanie Therrien et Arielle Warnke St-Pierre. Les cinq danseuses s’affrontent au son du chant, du berimbau et d’autres instruments traditionnels. Confinées dans un cercle, elles se regardent, se défient, font des alliances… Bien que la capoeira elle-même soit une discipline très virile, il se dégage plutôt de Soie une énergie douce et féminine. Sa gestuelle allie délicatesse et force, tout comme le fin foulard de soie porté jadis par les capoeiristes. (C. Fortin)
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La vie, l’amour… et deux femmes
Dame Felicity Lott chantera avec Angelika Kirchschlager. Photo: Trevor Leighton |
C’est un programme particulier que nous propose le récital du 18 avril prochain au Grand Théâtre de Québec. Le Club musical reçoit Dame Felicity Lott et Angelika Kirchschlager pour interpréter un condensé, si le terme peut être juste, de lieder exprimant la vie et les amours d’une femme: le cycle d’une vie, inspiré du poème d’Adelbert von Chamisso Frauenliebe und Leben. C’est le pianiste britannique Graham Johnson qui a conçu ce programme, dont la réunion des deux interprètes constitue la base, la mezzo-soprano Angelika Kirchschlager incarnant l’univers musical et poétique de Robert Schumann et Dame Felicity Lott, soprano, celui du compositeur allemand Carl Loewe. Le cycle est divisé en six chapitres chronologiques: la rencontre, l’adoration, la complicité, l’union pour la vie, la maternité et la séparation. Le récital inclut, en complément de programme, des œuvres des compositeurs Johannes Brahms, Hugo Wolf et Félix Bartholdy Mendelssohn. Deux voix, accompagnées au piano par Eugène Asti, qui unissent la poésie et la musique. (A. Léveillée)
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Théâtre de célébrations
Le Théâtre Périscope en 1985, alors qu’il s’appelait l’Implanthéâtre. |
Le Périscope a 20 ans! Et propose, pour célébrer, activités diverses où se côtoient fantaisie, émotion et réflexion. Le vendredi 15 avril, c’est Le cabaret de nos 20 ans: comédiens et musiciens du milieu théâtral, de connivence avec le groupe Les Standardistes, vous convient à une folle soirée de musique, danse, sketchs et karaoké. Plaisir garanti! Le lendemain, place à la réflexion lors de rencontres réunissant analystes, acteurs et artisans du théâtre. Au programme, un regard vers le passé lors d’une discussion réunissant les fondateurs de l’Implanthéâtre (l’ancien Périscope), Jacques Lessard, André Lachance, Denise Verville, Richard Gagnon, et animée par Irène Roy. Puis, en après-midi, débat sur la création actuelle et son avenir, avec Lise Castonguay, Frédéric Dubois, Véronique Côté, Chantal Hébert, Irène Perelli-Contos, Jean St-Hilaire et André Jean. Vous ne pouvez être de la fête? Consolez-vous: jusqu’au 3 décembre, l’exposition visuelle et sonore Si les murs pouvaient parler offre aux visiteurs le bonheur d’explorer 20 ans de création théâtrale. (M. Laliberté)
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