Lorsque j’ai commencé cette chronique en janvier, j’entretenais certains doutes sur sa pertinence. Est-ce que les branchés et cultivés lecteurs du Voir apprécieraient une chronique de "vulgarisation" sur la culture? Ne la trouveraient-ils pas simplement "vulgaire"? Étais-je le seul à me sentir parfois perdu dans le vocabulaire artistique et dans le mystérieux fonctionnement de la culture? Ces doutes ont rapidement été balayés par les très nombreux commentaires reçus. Non, je ne suis pas seul dans ma nullité occasionnelle et il n’y a pas de honte à poser des questions. Que ceux qui ont peur de passer pour des ignares le demeurent!
Mais l’espace est rare dans nos médias écrits et cette chronique s’achève avant d’avoir cerné toutes les questions, avant d’avoir fourni toutes les réponses. Si une chose est claire, c’est que les sujets à aborder, les précisions à apporter, les mythes à dépoussiérer sont encore légion. Puisque cette chronique est la dernière, je me permets de formuler un souhait: que nous osions poser les questions qui nous intéressent, que nous trouvions les réponses qui nous éclairent et que, collectivement, nous connaissions et comprenions mieux notre culture. Parce que cette culture n’appartient pas qu’aux artistes et aux travailleurs culturels, mais à nous tous. Une chronique prochaine aurait pu aborder le sujet de la démocratie culturelle. On aurait pu souligner l’importance de participer à la vie culturelle pour être pleinement citoyen. On aurait pu insister sur le fait qu’être cultivé ne dépend pas de la somme de nos connaissances, mais de l’intérêt qu’on porte à notre culture, à ses œuvres et à ses artisans.
La rédaction de ces chroniques m’aura appris beaucoup et je suis – un tout petit peu – mieux informé, moins nul. J’espère que c’est aussi votre cas. Merci de vos nombreux commentaires et poursuivez l’exploration: il y a encore bien des mystères à percer!
Pour le Consortium de promotion des arts et de la culture du Saguenay-Lac-Saint-Jean