Pop Culture : Bal de finissants, Survol d’approche, Clémence en couleurs

Bal de finissants

Comme bien des futures diplômées, elles se préparent à fêter l’événement en beauté. En dansant, bien sûr, mais pas dans une salle de bal. Sandra Beaulieu, Carey Hackett, Claudia Janelle et Catherine Larocque danseront plutôt sur scène. Les quatre finissantes du DEC en danse-interprétation de l’École de danse de Québec présentent en effet le fruit de leur travail les 20 et 21 mai à l’Auditorium Joseph-Lavergne. Ce spectacle, intitulé Scène de rue, elles l’ont produit de A à Z. Deux d’entre elles se sont frottées à la création. Pour le reste du programme, elles ont choisi quatre pros du métier qui leur ont concocté des œuvres sur mesure. L’un de ces créateurs, Harold Rhéaume, est d’ailleurs jadis passé par la même formation que les quatre filles. Les autres chorégraphes sont Marie-Claude Rodrigue, ex-interprète pour O Vertigo, et deux danseurs que nous avons pu voir récemment avec les Grands Ballets Canadiens: Shawn Hounsell et Victor Quijada. Fortement inspiré par la culture hip-hop, ce dernier cadre tout à fait dans le thème: l’univers de la rue. (C. Fortin)

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Clémence en couleurs

La Grosse Roche, de Clémence Desrochers.

Alors que tous les sièges disponibles au Théâtre Petit Champlain ont déjà trouvé preneur pour chacune des cinq représentations de son spectacle C’est toujours la dernière fois (les 20 et 21 mai et les 9, 10 et 11 juin à 20 h), les admirateurs de Clémence Desrochers n’ayant pu mettre la main sur de précieux billets auront tout de même le loisir de se reprendre en venant admirer ses talents de dessinatrice. Car si elle est essentiellement connue en tant que monologuiste, poète, chanteuse et comédienne, la native de Sherbrooke aujourd’hui âgée de 71 ans s’adonne également au dessin depuis belle lurette. Présentée par la galerie Le Portal Art Tour (692-0354), l’exposition intitulée On a eu de bien beaux étés sera présentée au foyer supérieur du Théâtre Petit Champlain (au 2e étage), du 22 mai au 11 juin prochain. Une trentaine d’œuvres réalisées au crayon, à l’aquarelle ou au pastel s’offriront ainsi aux regards, témoignant de toute la naïveté, la poésie et l’humour de l’étonnante artiste multidisciplinaire. (P. Ouellet)

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Survol d’approche

Images tirées du film Le Cercle.

À l’occasion de l’événement Théâtres d’Ailleurs et du lancement de sa 10e saison, Antitube présente TriCycle iranien, une programmation de trois films qui, en montrant à quoi ressemble la vie en Iran aujourd’hui et en explorant des thèmes comme la condition des femmes et la liberté de parole, servira d’introduction à la pièce Danse sur des verres, du jeune auteur et metteur en scène iranien Amir Reza Koohestani. Dans cette pièce, la relation enflammée entre un maître de danse et son élève se transforme en plaidoyer contre la soumission. Dans le film Le Silence, de Mohsen Makhmalbaf, on partage la vision du monde d’un garçon aveugle à l’ouïe particulièrement développée (le 22). Le Cercle, de Jafar Panahi, jongle pour sa part avec divers destins de femmes, victimes de discrimination et d’arrestations abusives (le 23). Enfin, 10, d’Abbas Kiarostami, rapporte dans le style du documentaire des conversations entre une femme au volant de sa voiture et les passagers qui s’y succèdent (le 24). À 19 h 30 au Musée de la civilisation. (J. Ouellet)

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Rire en grand

Photo: David Cannon

Près de 300 000 festivaliers sont attendus du 10 au 19 juin pour la sixième édition du festival d’humour Le Grand Rire, qui n’est plus d’aucune couleur depuis le changement du commanditaire principal. Au menu du drôle de rassemblement, des galas sous la supervision de Normand Brathwaite (sur la photo avec Steeve Diamond), François Léveillée, Michel Barrette, Réal Béland et d’autres, mais aussi l’apparition d’un volet anglophone. Seulement 10 $ pour se procurer le nez de clown donnant accès à la plupart des 150 prestations annoncées. (F. Gariépy)