Pop culture : Concours de photos, Nobles gitans, Grand ballet de rue!, Corteo
Société

Pop culture : Concours de photos, Nobles gitans, Grand ballet de rue!, Corteo

Concours de photos

Les souvenirs, c’est bien mieux lorsqu’on peut les raconter. Ou encore, les montrer. Partagez donc les vôtres en nous envoyant, jusqu’au 20 juillet, les meilleures photos que vous aurez prises lors du Festival international d’été de Québec (un maximum de trois par participant), et courez la chance de remporter l’un des deux bons d’achat échangeables chez notre partenaire Photo Presto, d’une valeur respective de 300 $ et de 100 $, en plus de voir votre souvenir publié dans Voir sous la rubrique "Jour de fête". Les photos numériques doivent être acheminées par courriel (taille maximale de 4 megs par envoi) à [email protected] tandis que les épreuves sur papier devront être déposées à nos bureaux, au 470, rue de la Couronne, ou chez Photo Presto, au 644, rue Saint-Joseph Est, avant 16 h le 20 juillet 2005. N’oubliez pas d’inclure vos coordonnées. Le jury est composé du photographe Erick Labbé, de Sylvain Duchesne, propriétaire de Photo Presto, et de David Desjardins, rédacteur en chef. Bonne chance!

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Photo: Youri Lenquette

Nobles gitans

Mahala Raï Banda (littéralement "noble musique du ghetto") est issu de la grande tradition de musique tsigane. Proche de Taraf de Haïdouks, l’ensemble est formé de deux pôles diamétralement opposés: d’un côté, des Tsiganes de Moldavie enrôlés à l’adolescence pour jouer dans les fanfares des armées de Ceausescu et de l’autre, de jeunes gitans du Mahala – le ghetto de Bucarest, où racaille et familles mafieuses se partagent la rue – qui ont choisi la musique pour éviter les pièges du crime organisé. Les premiers ont appris la musique à l’armée, où ils ont joué un folklore roumain écrit et standardisé. Les seconds ont fait leurs gammes dans la rue en jouant lors de mariages et de fêtes gitanes. De la réunion de ces deux extrêmes, militaires pensionnés et brigands honorables, est née une musique nostalgique et festive. Ils seront au Festival pour des représentations sur scène (Place Metro), mais surtout pour des apparitions sur la rue Saint-Jean, où ils livreront toute la saveur de cette musique qui se joue et se danse les deux pieds sur le bitume. (P. Caux)

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Photo: © Phile Deprez

Grand ballet de rue!

The Primitives, cette troupe de Belgique qui nous avait impressionnés il y a quelques années avec le très remarqué Cook It, est de retour au Festival pour présenter sa toute nouvelle production. La situation de départ est relativement simple: des amoureux de l’art travaillant dans une usine de sacs de plastique décident de partager leur passion pour le ballet en présentant leur version du Lac des cygnes. Mais voilà, nos danseurs ne sont pas des Noureïev et leur troupe ne bénéficie pas des moyens du Bolchoï. Peu importe, rien ne les arrête! Avec ce qu’ils ont sous la main – une camionnette de livraison et des sacs de plastique -, ils confectionneront décors et costumes. Rejoignant ainsi la grande tradition des arts de la rue, où humour et message social ludique se marient à merveille, la troupe tisse en filigrane d’un spectacle désopilant un habile pamphlet sur la démocratisation de l’art. À voir pour du théâtre de rue drôle et engagé! (P. Caux)

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Photo: Erick Labbé

Corteo

Le nouveau spectacle du Cirque du Soleil en est un de retour aux sources où la fine mise en scène de Daniele Finzi Pasca tient le plus beau rôle. Anges en suspension, personnages de freak show et clowns plus ou moins tristes empruntent cet inspirant cortège funèbre que le public regarde passer sans cependant trop retenir son souffle, les performances acrobatiques demeurant d’une inhabituelle sobriété, laissant presque tout l’espace au lyrisme d’une série de tableaux magnifiquement dessinés. (D. Desjardins)