Reconnaissance des acquis : Faire valoir ses compétences
Société

Reconnaissance des acquis : Faire valoir ses compétences

La reconnaissance des acquis fait maintenant partie intégrante des pratiques des institutions d’enseignement. Reconnaissance ne veut pas dire diplôme à rabais. Il s’agit plutôt d’intégrer le candidat dans son programme d’études avec le plus d’équité possible.

Le principe de la reconnaissance des acquis est assez simple. L’idée est en fait de reconnaître la formation ou les expériences passées d’un candidat. De cette façon, les institutions d’enseignement simplifient l’arrivée de nouveaux étudiants. Que ce soit pour faciliter l’admission à un programme ou pour obtenir des crédits pour des connaissances déjà acquises, la reconnaissance permet d’arrimer le candidat avec plus de justice dans son nouveau programme d’études.

À l’Université Laval, la reconnaissance des acquis prend plusieurs formes. Elle peut entrer en jeu pour les candidats adultes (candidats âgés de 21 ans et plus et hors du circuit scolaire depuis plus de deux ans) qui désirent faire un retour aux études. Leurs expériences de travail et les formations qu’ils auront suivies hors des réseaux scolaires pourront être mises en valeur pour faciliter leur admission. Dans certains cas, la réussite de cours compensateurs sera exigée avant de faire une demande d’admission dans un programme.

Dans les cas d’un retour aux études, il est possible de s’entendre avec sa direction de programme pour faire reconnaître certaines de ses compétences. Dans ces cas particuliers, il n’y a pas de politique institutionnelle qui régit la façon de procéder. C’est le conseiller aux études qui déterminera si l’étudiant a les acquis nécessaires pour se voir créditer un cours. Le but visé ici n’est pas de rendre un programme d’études plus facile, mais bien d’éviter qu’un étudiant ait à être évalué de nouveau sur des notions qu’il possède déjà. Advenant une reconnaissance des acquis, les crédits ainsi obtenus seront gratuits, mais ne seront pas comptabilisés dans la moyenne générale de l’étudiant.

Dernier cas de figure: les étudiants qui ont suivi une formation technique au cégep et qui désireraient poursuivre leur formation à l’université. Historiquement, ces étudiants se voyaient désavantagés puisqu’ils devaient suivre l’entièreté du programme universitaire et, ainsi, devaient bien souvent revoir des notions déjà acquises lors de leur technique. Pour lutter contre ce problème, l’Université Laval a signé plus de 120 ententes institutionnelles permettant de reconnaître les acquis des étudiants par des crédits. C’est jusqu’à une année complète d’études qui peut ainsi être reconnue par ces ententes.

La reconnaissance des acquis permet donc d’éviter de revoir des notions déjà maîtrisées dans le cadre d’un programme d’études. Tout comme l’Université Laval, la plupart des institutions d’enseignement supérieur ont une politique de reconnaissance des acquis. Renseignez-vous, ça pourrait vous sauver du temps… et de l’argent!